Algérie

Le choix



Le choix
La vanité et la sottise ont perverti les âmes... On s'étonne qu'un homme ne veuille pas subir la loi commune de ressembler à des ânes ruant et se mordant devant un râtelier vide, pour amuser les gens de l'écurie. On s'étonne qu'un homme attende froidement et sans humeur, l'évènement prochain, sans trop y croire, pour avoir été trop souvent trompé. On s'étonne qu'il refuse d'afficher ses positions relatives à l'évènement. Ils veulent, avant terme, connaître pour qui il va opté.Chose qu'il refuse de dire... Du coup, il est traité de tous les noms par les nouveaux tartuffes de la probité et les autres tartuffes du nationalisme qui, dans le passé, juraient, promettant de se couper en quatre pour construire le pays... Ils ont construit, et comment! Ils ont construit des maisons pour leurs enfants!... Ils reviennent avec un autre discours, empruntant la langue de toujours, promettant, dénonçant, dérangeant... Demandant à la plèbe de se positionner, d'être avec tel ou contre untel... La plèbe ne se contente plus des lettrines joliment dessinées en début de discours, préfère le vocabulaire, clair, bien dessiné. Celui qui permet d'écrire travail. Le travail qui dégage la plus-value, qui sortira ce pays, meurtri par trop de douleurs, de la misère et la dépendance pour que revienne le sourire sur les visages ridés par la haine. Le vocabulaire qui bannira l'obscurantisme et la sécheresse du sein de la mère-patrie, trop longtemps tari par la peur du lendemain incertain. Pour que l'amour ne soit plus prononcé la «mort». Que soit donc conjugué le travail à tous les temps et «manger» au juste temps.


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