Le choc des extrêmes

Les Sudistes de la JS Saoura se sont envolés, hier, vers Oran où ils joueront leur dernier match de la saison contre l'ASMO, demain. Ils sont partis à l'avance, sans doute pour fuir la pression et surtout s'acclimater avec l'environnement à Oran.Aussi, les joueurs avaient besoin d'un peu de repos après tous les efforts qu'ils avaient fournis vendredi dernier face à la coriace équipe de Blida. Des dizaines de jeunes supporters de la formation bécharie sont, actuellement, sur la route d'Oran (700 km) pour assister à cette «finale». L'enjeu est diamétralement opposé. Pour les hommes de Zerouati, c'est une rencontre capitale.Une victoire leur permettra de préserver leur place de dauphin et par conséquent garantir une historique participation à la prestigieuse compétition africaine. Un rêve qui chatouillait Zerouati depuis le début de cette saison, même s'il ne le criait pas sur tous les toits. «Le jour viendra où les grandes équipes africaines comme le TP Mazembé ou Le Ahly du Caire joueront ici à Béchar», nous a-t-il dit en aparté au début de cette saison. Et ce jour est visiblement arrivé ! Pour ce qui est de l'ASM Oran, malheureusement déjà reléguée en seconde division, l'objectif est aux antipodes de son adversaire du jour.Certains avaient annoncé une «démobilisation des joueurs». On ignore l'intention réelle de ces déclarations, mais des sources proches du club de M'dina J'dida affirment le contraire : «Le moral des joueurs et des dirigeants n'est pas affecté, contrairement à ce que l'on dit. Ils sont calmes et sereins et ont préparé cette rencontre le plus normalement du monde.» C'est une formation réputée sérieuse et respectée. L'ASMO reste incontestablement une grande école de football. Quel que soit le palier où elle évolue, l'ASMO dispose toujours d'une immense popularité dans la région.