Algérie

Le chiffre d'affaires de la branche assurance CAT'NAT en hausse de 13%



Le chiffre d'affaires de la branche assurance CAT'NAT en hausse de 13%
La branche assurance contre les catastrophes naturelles (CAT-NAT) a enregistré en 2013, un chiffre d'affaires de 1,750 milliard de dinars contre 1,555 milliard de dinars en 2012, soit une évolution de 13%. La branche avait évolué de 2,4% seulement, en 2012. Ces chiffres ont été avancés hier par le président de l'Union des assurances et de réassurance (UAR), Lamara Latrous. Le nombre de contrats souscrits en 2013 s'élève à 635 000 contrats dont 500 000 couvrent des habitations (sur un parc de plus de 7 millions de logements) alors que 135 000 contrats couvrent des sites industriels et des commerces, selon les précisions de M. Latrous qui n'a pas manqué de souligner que le nombre de contrats a connu une évolution de 20%. Le président de l'UAR a relevé que sur un chiffre d'affaires de 1,750 milliard de dinars réalisé en 2013, 800 millions de dinars proviennent de l'assurance des habitations et 950 millions proviennent de l'assurance des sites industriels et des commerces. Quant au taux de pénétration de l'assurance CAT-NAT, il est estimé globalement à 16%. Ce taux est en évolution de 15% par rapport au taux de pénétration en 2012 et qui était de 14%. «On peut considérer que l'évolution à la hausse enregistrée régulièrement depuis la promulgation en 2003 de la loi qui a rendu obligatoire l'assurance contre les CAT-NAT est satisfaisante compte tenu du nombre de contrats et du volume des primes réalisées d'année en année, du fait de l'adhésion volontaire des propriétaires des biens immeubles à l'assurance», estime M. Latrous.«Pourtant, la loi n'a pas prévu de sanctions à l'égard de ceux qui ne s'assurent pas», souligne-t-il en rappelant que les assurances CAT-NAT couvrent contre les effets des tremblements de terre, les glissements de terrain, les inondations et les coulées de boue ainsi que les tempêtes et vents violents à condition que l'état de catastrophe naturelle soit déclaré.Malgré ces couvertures, certains propriétaires d'habitations et de locaux hésitent à s'assurer. Interrogé sur le cas du glissement de terrain qui se répète dans certaines communes de Tizi Ouzou comme à Aïn El Hammam, M. Latrous a indiqué que les assureurs peuvent intervenir à hauteur de 80% des valeurs assurées pour la construction à usage d'habitation et 50% pour les installations commerciales et industrielles. «Face au risque certain de glissement de terrain qui existe dans cette région, il est normal que les assureurs seront précautionneux avant de prendre le risque de couvrir les habitations dès lors que certaines d'entre elles qui y sont implantées sont déjà sinistrées», indiqueM. Latrous. Par contre, si les habitations ou les commerces ne sont pas encore sinistrés et que la tenue du risque est jugée satisfaisante, les assureurs sont disposés à les assurer, a ajouté le président de l'UAR.B. A./APS




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