Algérie

«Le cheval de Troie» de Abbès Faraoun



L’oeuvre bientôt réalisée par la fondation Abbès Faraoun L’homme de théâtre a ceci d’insaisissable, il passe souvent son temps à jouer la vie et ses mystères qu’il a lui-même décidé de vivre Monter une œuvre universelle n’est pas de tout repos, Kader Boukhenfous en sait quelque chose car il produira prochainement une adaptation d’Homère «Le cheval de Troie» sur un texte de son oncle Abbès Faraoun, décédé en 2002, grand auteur dramatique et metteur en scène reconnu mondialement. C’est une sorte d’hommage à titre posthume puisque l’œuvre a survécu à son auteur et la descendance est là pour perpétuer une mémoire et un travail à achever. Kader a réuni une équipe qui est déjà à pied d’œuvre pour la réalisation. En résumé, la pièce théâtrale nous parle du siège de Troie qui, pendant dix ans, a vécu la tragédie de l’encerclement par les Grecs, sous prétexte que leur reine séduite par Paris le troyen, fils du Roi Priam, s’est retrouvé otage par amour et malgré elle. Et un jour, le futé «ULYSSE» trouve l’astuce pour s’emparer de la cité. Il propose aux siens d’offrir à ses adversaires en signe de trêve et de célébration un cheval géant. Sauf que le subtile ULYSSE placera dans le ventre du statuaire des guerriers… la suite est un mythe. Troie tombe. C’est la métaphore qui veut dire: «Méfions-nous de nos amis, leur cadeau, quand il est machiavélique, vous anéantit». Autour de jeunes comédiens, Kader compte monter cette pièce avec les moyens du bord en attendant mieux. Il faut noter qu’il est président de la fondation Abbès Faraoun et trace le sillon pour mettre en scène les textes de son oncle, héritage oblige. Il met aussi en projet un monologue sur une lettre-oraison de son autre oncle, Ghaouti Faraoun, poète et comédien, aussi connu que Abbès Faraoun et actuellement installé à Grenoble. On peut dire que des deux côtés de la rive, un répertoire se développe et ajoute au 4ème art algérien d’autres œuvres à retenir. Les premières répétitions sont prévues et nous donneront d’abord le plaisir de la déclamation, de la gestuelle et du verbe lyrique: sacré ULYSSE. Ahmed Mehaoudi


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