Le cheval de course et de sport Les protéines (Fin)

ENERGIE
Les protéines peuvent-elles être utilisées pour produire de l'énergie '
C'est théoriquement possible mais c'est un processus énergiquement couteux pour l'organisme, 3 à 6 fois plus que la transformation des glucides (sucres) et des lipides (graisses). Par ailleurs, les protéines sont les éléments les plus coûteux de la ration. Il n'est pas intéressant physiologiquement d'augmenter excessivement leur taux pour améliorer la performance. Il est plus intéressant de jouer sur le taux de glucides et de lipides.
QUELLES SOURCES DE PROTEINES '
Un déséquilibre protéique est à l'origine d'affectations variées. La croissance est menacée en cas de carence, le cheval ou le poulain présente des lésions des sabots, un poil piqué, une fonte musculaire concernant l'arrière-train. Il n'est pas rare d'observer des phénomènes de coprophagie (l'animal mange ses excréments). Par contre, l'excès de protéines est transformé par une cascade de réactions en composés potentiellement toxiques comme l'ammoniaque et l'urée pouvant s'éliminer partiellement dans l'urine. Le cheval va boire et uriner beaucoup, une odeur forte et caractéristique va se répandre dans le box. Un excès de 25 % chez les chevaux de courses suffit à provoquer des troubles de la croissance et des maladies orthopédiques du développement (défauts d'aplombs, poussée d'os, tendinite...) Les produits lactés, les ?ufs, le poisson et même la viande ont des profits protéiques intéressants pour le cheval et sont très riches en lysine. Mais on se tourne souvent vers les protéines et végétales moins coûteuses. C'est la raison, encore, de l'utilisation des céréales brutes. Très riches en acides aminés, contenant jusqu'à 20ù de protéines de qualité.