Algérie

Le cheval de bataille de l'UGTA



Le cheval de bataille de l'UGTA
Demain, ce sera une journée décisive pour le monde du travail. La tripartite qui réunira, gouvernement, syndicat (UGTA) et patronat se penchera sur la question des salaires.Demain, ce sera une journée décisive pour le monde du travail. La tripartite qui réunira, gouvernement, syndicat (UGTA) et patronat se penchera sur la question des salaires.La question sera au c?ur des discussions, outre l'examen de plusieurs dossiers socio-économiques. A travers cette problématique, il sera question essentiellement d'examiner l'amendement la révision ou tout simplement l'abrogation de l'article 87 bis du code du travail.L'article 87 bis du code du travail définit la composante du salaire national minimum garanti (SNMG), qui englobe le salaire de base, les primes et les indemnités, quelle que soit leur nature, à l'exception des indemnités versées pour payer les dépenses assumées par le travailleur. Le gouvernement souffle le chaud et le froid concernant cet article très controversé, imposé par le Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre des de l'ajustement structurelles de l'économie algérienne et des fameuses « conditionnalités » auxquelles l'Algérie devait obéir pour bénéficier du soutien du FMI.Reportée à plusieurs reprises depuis 2005, en raison de l'opposition des organisations patronales, la révision de l'article en question, les syndicats exigent son abrogation pure et simple, fait l'objet d'un débat sans fin au sein de la tripartie sans qu'une voie soit trouvée et qui pourrait satisfaire aussi bien le gouvernement, le syndicat ou le patronat. Souvent, il est inscrit dans l'ordre du jour et les trois parties se quittent sans apporter un début de solution.C'est dire que le problème est complexe et met en péril le fragile équilibre financier de nombreuses entreprise su secteur public et privé. Les avis des opérateurs économiques, du public ou du privé, font le même constat si l'article 87 bis du code du travail venait à être amendé ou abrogé comme le souhaite la centrale syndicale, UGTA.Le ministre du Travail et de lEmploi, Mohamed Benmeradi a laissé entendre, récemment dans une intervention à la Radio nationale que le gouvernement est disposé à réviser l'article 87 bis du code du travail, arguant de «conditions plus favorables pour les entreprises». Pour M. Benmeradi, «le tissu économique est plus ou moins en mesure aujourd'hui de supporter un choc d'une révision de l'article 87 bis», un choc qui pourrait se traduire par une hausse des charges salariales.Les déclarations de Benmeradi vont dans le sens souhaité par la centrale syndicale, UGTA, pour qui « la révision ou l'abrogation de l'article 87 bis permettra aux salaires de base inférieurs au SNMG (18 000 DA) un relèvement automatique». Des relèvements qui seront difficilement supportés par les entreprises qu'elles soient du secteur public ou privé. Pour les organisations patronales c'est une charge supplémentaire difficile à supporter pour les finances des PME/PMI.Le gouvernement, lui s'est alarmé du coût de l'impact la suppression de cet article, estimé à estimait à 500 milliards de dinars pour l'Etat et 40 milliards de dinars pour les entreprises. Un lourd fardeau pour la collectivité. Il faudrait aux trois parties des trésors d'imagination pour un éventuel compromis qui remportera l'adhésion du gouvernement, du patronat et de la centrale syndicale qui a fait de l'amendement du fameux 87 bis son cheval de bataille.D'ailleurs, le patron de l'UGTA a promis au monde du travail de « bonnes nouvelles » en cette veille de la célébration du 24 février, une date qui charrie de nombreux symboles. Est-ce que les termes d'un accord ont été déjà conclus entre le monde ouvrier, représenté par l'UGTA, le patronat, public et privé et le gouvernement ' A décrypter le message, il y a lieu de penser que les trois parties sont arrivés à un «consensus» sur l'article 87 bis et qui sera annoncé à l'issue du conclave de demain.Simple retouche, amendement plus prononcé ou abrogation de cet article qui divise ' L'on saura le soir du 23 février de quoi, il retourne. La date des élections présidentielles qui approche à grand pas, le gouvernement serait tenté de faire bénéficier de ses «largesses» le monde du travail en cette veille du scrutin.La question sera au c?ur des discussions, outre l'examen de plusieurs dossiers socio-économiques. A travers cette problématique, il sera question essentiellement d'examiner l'amendement la révision ou tout simplement l'abrogation de l'article 87 bis du code du travail.L'article 87 bis du code du travail définit la composante du salaire national minimum garanti (SNMG), qui englobe le salaire de base, les primes et les indemnités, quelle que soit leur nature, à l'exception des indemnités versées pour payer les dépenses assumées par le travailleur. Le gouvernement souffle le chaud et le froid concernant cet article très controversé, imposé par le Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre des de l'ajustement structurelles de l'économie algérienne et des fameuses « conditionnalités » auxquelles l'Algérie devait obéir pour bénéficier du soutien du FMI.Reportée à plusieurs reprises depuis 2005, en raison de l'opposition des organisations patronales, la révision de l'article en question, les syndicats exigent son abrogation pure et simple, fait l'objet d'un débat sans fin au sein de la tripartie sans qu'une voie soit trouvée et qui pourrait satisfaire aussi bien le gouvernement, le syndicat ou le patronat. Souvent, il est inscrit dans l'ordre du jour et les trois parties se quittent sans apporter un début de solution.C'est dire que le problème est complexe et met en péril le fragile équilibre financier de nombreuses entreprise su secteur public et privé. Les avis des opérateurs économiques, du public ou du privé, font le même constat si l'article 87 bis du code du travail venait à être amendé ou abrogé comme le souhaite la centrale syndicale, UGTA.Le ministre du Travail et de lEmploi, Mohamed Benmeradi a laissé entendre, récemment dans une intervention à la Radio nationale que le gouvernement est disposé à réviser l'article 87 bis du code du travail, arguant de «conditions plus favorables pour les entreprises». Pour M. Benmeradi, «le tissu économique est plus ou moins en mesure aujourd'hui de supporter un choc d'une révision de l'article 87 bis», un choc qui pourrait se traduire par une hausse des charges salariales.Les déclarations de Benmeradi vont dans le sens souhaité par la centrale syndicale, UGTA, pour qui « la révision ou l'abrogation de l'article 87 bis permettra aux salaires de base inférieurs au SNMG (18 000 DA) un relèvement automatique». Des relèvements qui seront difficilement supportés par les entreprises qu'elles soient du secteur public ou privé. Pour les organisations patronales c'est une charge supplémentaire difficile à supporter pour les finances des PME/PMI.Le gouvernement, lui s'est alarmé du coût de l'impact la suppression de cet article, estimé à estimait à 500 milliards de dinars pour l'Etat et 40 milliards de dinars pour les entreprises. Un lourd fardeau pour la collectivité. Il faudrait aux trois parties des trésors d'imagination pour un éventuel compromis qui remportera l'adhésion du gouvernement, du patronat et de la centrale syndicale qui a fait de l'amendement du fameux 87 bis son cheval de bataille.D'ailleurs, le patron de l'UGTA a promis au monde du travail de « bonnes nouvelles » en cette veille de la célébration du 24 février, une date qui charrie de nombreux symboles. Est-ce que les termes d'un accord ont été déjà conclus entre le monde ouvrier, représenté par l'UGTA, le patronat, public et privé et le gouvernement ' A décrypter le message, il y a lieu de penser que les trois parties sont arrivés à un «consensus» sur l'article 87 bis et qui sera annoncé à l'issue du conclave de demain.Simple retouche, amendement plus prononcé ou abrogation de cet article qui divise ' L'on saura le soir du 23 février de quoi, il retourne. La date des élections présidentielles qui approche à grand pas, le gouvernement serait tenté de faire bénéficier de ses «largesses» le monde du travail en cette veille du scrutin.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)