Algérie - Sour El Ghozlane

LE CHÉRIF BOUBAGHLA ET LES FALSIFICATEURS DE L’HISTOIRE



LE CHÉRIF BOUBAGHLA ET LES FALSIFICATEURS DE L’HISTOIRE
J’ai pris connaissance des extravagances avancées par Bachir Medini, professeur d’Histoire, lors de sa conférence tenue au Forum de la Presse d’El-Moudjahid, dont les propos ont été rapportés par la journaliste Nora Chergui et publiés dans El-Moudjahid le samedi 24 décembre 2014. Cette conférence qui s’est tenue au nom de l’Association «Mechâal Echahid», avait pour titre : « L’héroïque combat de cheikh Abdallah Ibn Lamjad dit Boubaghla ».



Le Cherif Mohamed Lemdjed Ben Abdelmalek, alias « Boubaghla », ne s’est jamais appelé « Abdallah Ibn Lamjad », comme cela a été affirmé par le conférencier.



Je désavoue totalement, et rejette les affirmations avancées par le professeur Bachir Medini lors de cette conférence.



Entre autres celle qui conteste, sans preuves ni aucune argumentation, la présence des restes mortuaires du Cherif Mohamed Lemdjed Ben Abdelmalek, alias « Boubaghla », au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris.



La légèreté insoutenable, avec laquelle Mr Bachir Medini aborde ce sujet si sensible - les restes mortuaires de ce héros de l’Algérie, tout comme ceux d’une centaine d’autres qui sont toujours conservés au MNHN de paris, depuis les années 1880- est un grave manquement à la véracité historique.



Déni des connaissances et des informations amassées depuis 150 ans



Mr Bachir Medini dédaigne totalement, lors de cette conférence, le système entier et ininterrompu de connaissances et d’informations amassées depuis 150 ans, par de nombreux auteurs, scientifiques, chercheurs et historiens de tous bords, durant l’époque coloniale, jusqu’à nos jours. Dont les Archives du Fort de Vincennes et celles d'Outre-mer à Aix En-Provence, que les historiens et chercheurs algériens ne doivent pas négliger, ni aborder avec une crédulité naïve, sachant les annales coloniales et leur éventail de mystifications.



L’histoire du Cherif Mohamed Lemdjed Ben Abdelmalek, alias Boubaghla, revue et corrigée, racontée par l’imagination incontrôlable de Mr Bachir Medini, prend des allures de fable.



Bachir Medini, n’a pas opté pour le travail scientifique, il connait mal les recherches concernant le personnage héroïque que fut le Cherif Mohamed Lemdjed Ben Abdelmalek, alias Boubaghla, dont les restes mortuaires sont conservés au MNHN de Paris, depuis 1880, en même temps qu’une centaine d’autres martyrs de la lutte de libération nationale.



Enfin il est indéniable que Bachir Medini ne s’est pas fixé pour tâche première, la perception objective de l’histoire de l’Algérie.



C’est tout cela qui ressort de ses propos rapportés par la journaliste Nora Chergui.



Sans vouloir troubler par une excessive accumulation de détails les lecteurs passionnés parle sujet, j’apporte aux assertions non fondées de Bachir Medini, les corrections suivantes :



Mohamed Lemdjed Ben Abdelmalek



***1°) Tout d’abord Bachir Medini nomme Boubaghla : « Cheikh Abdallah Ibn Lemdjed ». Cette affirmation est fausse, elle corrompt d’emblée ses propos sur Boubaghla .



La kounia authentique de Boubaghla est : Mohamed Lemdjed Ben Abdelmalek.



Ibn Noureddine 'Abdenour N Aït Ouacif, le secrétaire de Boubaghla



Ibn Noureddine'Abdenour qui appartenait à la confédération des Aït Ouacif, fut le secrétaireparticulier de Boubaghla. Il transcrivit sous la dictée de Mohamed Lemdjed Ben Abdelmalek, alias « Boubaghla », la biographie de ce héros, dont il a partagé le quotidien durant des mois, voire des années. (Voici la référence decet opuscule : Ibn Noureddine ‘Abdenour, « Histoire célèbre et hauts faits du très grand et très glorieux sultan notre Seigneur Mohamed Ben Abd-Allah Bou Seïf, H 1269 (1852-1853), dans Robin).



Ibn Noureddine 'Abdenour N Aït Ouacif, le secrétaire de Boubaghla



Le Cherif Mohamed Lemdjed Ben Abdelmalek, est appelé « Notre Sultan » par Ibn Noureddine 'Abdenour N Aït Ouacif. Au fil des pages il est également nommé Bou-Seïf (Abou-Seïf), c'est-à-dire« le possesseur de l’épée », « l’homme à l’épée »,« l’écuyer », par extension « le chevalier », « le preux » etc. sobriquet bien plus valorisant sur le plan social, que celui de « père de la mule ». Bou-Seïf est un rappel des Siafas de l’émir Abdelkader, les fameux « Cavaliers rouges », dont aurait fait partie Boubaghla.



Ibn Nour Ed-Din Abd En-Nour N Aït Ouacif, se présente ainsi : « le mortel, le prisonnier des péchés, des douleurs, celui qui met sa confiance en Dieu ».



Le texte est authentifié par le cachet de Boubaghla, qui est ainsi calligraphié :



« Celui qui met sa protection et son appui dans l'envoyé de Dieu, n'a pas à craindre les lions les plus acharnés. Tous les prophètes s'appuient sur l’envoyé de Dieu, dont la bénédiction est comparable aux eaux des mers ou des pluies torrentielles. Un secours vient de Dieu et la victoire est proche. Annonce cette bonne nouvelle aux vrais croyants. Celui qui se repose sur l'Éternel, l'Immuable, qui ne succombe ni au sommeil, ni au poids des années. Son adorateur, Mohamed ben Abdallah bou Sif. 1266.»



L’année de l’Hégire 1266, équivaut à 1850 de J.-C.



Le sobriquet Boubaghla



***2°) Le sobriquet Boubaghla : « l’homme à la mule » ne lui a pas été décerné par les autorités coloniales, les modes et les mœurs de l’époque se prêtaient volontiers à ce genre d’exercice sémantique. On a vu cela pour Boumaza « l’homme à la chèvre », Bouhmar « l’homme à l’âne », Bou’aoud « l’homme au cheval ».



Des exemples



Bouscarin« L’homme à la musette »



Des sobriquets ou véritables Kounia factices, ont parfois été forgés par pur souci de moquerie ou de risée populaire. C’est ainsi que le nom du lieutenant-colonel Bouscarin fut transformé en Bouchkara,« l’homme au sac », par dérision.



Peltingeas devient Bou-Lendjass, « L’homme à la poire »



Parmi les kounia artificielles attribuées par dérision à des officiers du corps expéditionnaire français notons celle de Peltingeas, qui fut surnommé Bou-Lendjass« l'homme à la poire» par les Algériens.



Boissonnet devient Bou-Senna, « L’homme à la dent »



Nous pouvons encore citer le commandant Boissonnet qui devint Bou-Senna (l'homme à la dent)pour les populations indigènes.



Beauprêtre devient Bou-berrit, « L’homme à la diarrhée »



A l’époque turque, un bey fut nommé Bouchlaghem « l’homme aux moustaches ». Boumezrag « l’homme à la lance » est devenu Boukhtouch en langue berbère de Kabylie.



Les autorités coloniales n’ont rien à voir avec ces appellations.



Boubaghla enfant de Sour Al-Ghozlane ???



***3°) « Boubaghla enfant de Sour Al-Ghozlane » (selon Bachir Medini)...



Cette assertion est fantaisiste. Mohamed Lemdjed Ben Abdelmalek, alias « Boubaghla » n’est pas originaire de cette localité, son combat débute à partir de 1850, dans la subdivision de Sour Al-Ghozlane (Aumale).



L’histoire de Mohamed Lemdjed Ben Abdelmalek, alias« Boubaghla », telle qu’il l’a dictée lui-même à son secrétaire Ibn Noureddine 'Abdenour des Aït Ouacif, débute ainsi :



« C'est en 1263 (1847) que le sultan quitta son pays natal, situé dans le Gharb, pour venir parmi nous. Ce fut dans le mois sacré de moharrem qu'il parut pour la première fois dans les pays musulmans qui n'étaient pas encore tombés au pouvoir des Infidèles. Il se mit à écrire des amulettes pour les personnes atteintes de maladies et à compter à la manière d'Aïkache. Il se couvrait de grossiers vêtements ; il allait de localité en localité en se faisant passer pour un homme de rien, afin de ne pas être reconnu des renégats (Arabes soumis). De pays en pays, il arriva sur le territoire des Adaoura, où il fit un séjour d'une année environ et quelque peu plus. Il se maria avec une femme noble, jolie, charmante, de toute beauté et de toute perfection, notre dame Fatma, fille de Sid Yahia ben Aïssa ben Mohamed ».



Homme de l’Ouest ?



Un notable des Béni-Sedka, dans les Ouadia, Al-Hadj Boudjema N Aït Yakoub, eut une altercation avec le chérif Boubaghla, il l’interpella en ces termes :



— Homme de l'ouest, dit-il à Boubaghla,nous ne te permettrons jamais de répandre le sang d'un marabout de notre pays.



Il fut parfois désigné sous le nom de « Mohammad Al-Gharbi ».



(Référence :Ibn Noureddine 'Abdenour des Aït Ouacif , Histoire célèbre et hauts faits du très grand et très glorieux sultan notre Seigneur Mohamed Ben Abd-Allah BouSeïf, H 1269 (1852-1853), dans Robin, « Histoire du chérif Bou-Bar'la », Revue africaine, n° 28, 1840).



Mohammed BenAbdallah



Dès les années 1840, apparait une catégorie de résistants algériens, ce sont des mystiques soufis, qui, agissant au nom de la religion, se déclarent ennemis irréductibles des Français et optent pour des méthodes de lutte radicales. Déclarant surannée la lutte de l’émir contre les infidèles, les chérifs, auto-annoncés sous le nom de Mohamed Ben Abdallah, qui se désignaient également sous le qualificatif séculier de Moul Es-Sa’a : « maître de l’heure », firent leur apparition sur les champs de bataille.



« Mohamed-Ben-Abdallah » est lepseudonyme générique que s’attribuent les commandants de la résistance, dontBoumaza, Boubaghla, le Cherif Al-Hachemi, le Cherif Bou’Oud et quelques autres. Mr Bachir Medini, a retenu une partie de cette dénomination « Mohamed Ben Abdallah », pour l’apposer à Boubaghla, sous la forme « Abdallah Ibn Lemdjed ».



***4°) Les circonstances de la mort de Boubaghla sont connues, diverses versions de sa mort ont été rapportées par des témoignages qui figurent dans des lettres ou des rapports officiels. Outre la tradition orale qui désigne les coupables du meurtre de Boubaghla, le lieu de son exécution et le lieu de son enterrement.



Confusion entre le Cherif Al-Hachemi et le Cherif Boubaghla



***5°) Ibn Abdenour le secrétaire particulier de Boubaghla, n’a jamais cité Fatma N Soumeur dans sa biographie de Mohamed Lemdjed Ben Abdelmalek, alias« Boubaghla ». Cette grande dame de la résistance kabyle, née vers 1830, de son vrai nom Fatima N Si Ahmed Ou Meziane appartient au marabout de même nom, cité par Al-Wartilani (Béni Wartilan). Elle est également connue sous le nom de Lalla Al-Ouerdja, du nom de son village d’origine.



Bachir Medini confond le Cherif Boubaghla avec le Cherif Mohamed Al-Hachemi. Lalla Al-Ouerdja entre dans la résistance non pas aux cotés de Boubaghla, comme l’avance avec beaucoup de légèreté Bachir Medini, mais aux cotés du Cherif Mohamed Al-Hachemi, qui combattit dans les troupes du Cherif Boumaza dans le Dahra en1847. Il y a un embrouillement de personnages.



La Maraboute d'Ourdja, Lalla N Ourdja



Mohamed Lemdjed Ben Abdelmalek, alias « Boubaghla », cherchait à convoler avec Lalla Fatima N Soumeur Si Ahmed Ou Meziane, la maraboute d'Ourdja, qui était séparée de son mari depuis de longues années. Il avait donné de l'argent aux frères de Lalla Fatma pour forcer le divorce du mari, le marabout Si Yahia Bou Ikhoulaf des Béni-Itourargh. Lalla Fatima avait épousé très jeune Si Yahia Bou Ikhoulaf. A l'âge de 16 ans, Lalla Fatima N Soumeur Si Ahmed Ou Meziane déçue de cette union, avait quitté son époux et s'était retirée chez ses frères. Son mari chercha vainement à lui faire réintégrer le domicile conjugal. Il refusa le divorce. Lalla Fatima N Soumer Si Ahmed Ou Meziane ne put jamais se remarier.Contrairement à ce qu’écrit A 16 ans Fatima N Soumeur n’avait pas encore pris les armes contre les Français.



***6°) Bachir Medini, apparemment peu au courant de faits essentiels de la vie de Mohamed Lemdjed Ben Abdelmalek, alias « Boubaghla », écrit : « Quand aux circonstances de sa mort, seul le mois et l’année de sa disparition sont connus ».



Plusieurs versions relatent la mort de Boubaghla.



La version officielle bâtie par les Français, dans le souci de couvrir leurs indigènes, directement impliqués dans l’élimination de Mohamed Lemdjed Ben Abdelmalek, alias « Boubaghla », fut reprise par le commandant Robin qui relate ainsi la mort du chérif Boubaghla, page 355 :



La version du commandant Robin.



La version du baron Aucapitaine.



La version du complot des notables.



La version attribuée à Lagler-Parquet.



Ce sont des pages par dizaines qui racontent les circonstances de la mort de Mohamed Lemdjed Ben Abdelmalek.



« Le 20 décembre, Boubaghla rassemble ses derniers serviteurs, puis descendant le Djerdjera, il vint à Thala Thamellalt, enlever les troupeaux de Lakhdar El Mokrani, le kaïd des Aït-Abbes auquel il avait voué depuis longtemps une haine implacable. Déjà il avait réussi dans la razzia et les troupeaux enlevés atteignaient les premières déclivités de la montagne, lorsqu’il fut rejoint par le kaïd qui avait précipitamment réuni ses cavaliers. Le cherif serré de près et voyant sa monture épuisée, voulut mettre pied à terre pour s'échapper plus facilement. Mais à peine touchait-il le sol, qu'après quelques instants de lutte, le kaïd lui trancha lui même la tête » (« Les Kabyles et la colonisation de l’Algérie », par le Baron Henri Aucapitaine, sous-lieutenant du 36° bataillon de ligne. Paris, 1864, page 178).



La légion d’honneur pour Al-Mokrani



A la Suite de cet assassinat, Lakhdar Al-Mokrani sera nommé chevalier de la légion d'honneur. Par précaution, decrainte de la vengeance tribale, la ’Anaya, on mettra à sa disposition un logement situé dans la gendarmerie.



Lakhdar Al-Mokrani s’attribue l’assassinat de Boubaghla



Dans une lettre adressée au colonel Dargent, Lakhdar Al-Mokrani se glorifie d’avoir assassiné le Cherif Mohamed Lemdjed Ben Abdelmalek, alias « Boubaghla », en ces termes :



«Vous m'avez fait des compliments sur ma conduite. J'ai prié le colonel Dargent de vous assurer qu'il ne passerait pas un mois sans que le chérif Bou-Baghla soit tué ou soumis. C'est plus fort que moi je n'en ferai pas un mérite, mais cet homme m'agaçait. Il fallait que lui ou moi, disparaissions. S'il ne venait pas me chercher, je voulais aller le tuer dans sa maison. Dieu me l'a mis entre les mains (sic) mardi soir (…). Je vous remercie des conseils que vous m'aviez donnés, car c'est à eux que je dois d'avoir pu satisfaire le besoin qui me tourmentait de me trouver face à face avec ce méchant homme. Dieu m'a récompensé'.



Pour résumer



Les péripéties et le trajet emprunté par le baril qui contenait la tête de Boubaghla sont les suivants :



Boubaghla fut traqué dans le maquis de Tazmalt, avant d’être piégé et décapité par Lakhdar Al-Mokrani, alors qu’il était encore vivant. Lettre de celui-ci à son officier traitant et chef du bureau arabe de Bordj Bou Arreridj, le Colonel Dargent. Ce dernier saisit ses autorités hiérarchiques, dont le Colonel de Neveu. Le Colonel de Neveu remet la tête de Boubaghla au Docteur E. Vital médecin chef de l’hôpital de Constantine qui collectionne les têtes de chefs de la résistance à son domicile personnel,dans sa mansarde, et non pas à l’hôpital où la présence de ces ossements aurait été tempéré par un semblant de règles scientifiques. À la mort du Dr Vital qui gardait ces trophées de guerre, son frère « héritera » de ces têtes. Le Dr Reboud désireux de faire un don au Muséum de Paris, recueille les têtes auprès du frère du Dr Vital. Les têtes parmi lesquelles celle de Mohamed Lemdjed Ben Abdelmalek, alias« Boubaghla », prennent la direction de Paris dans des barriques.Elles sont référencées depuis 1880 dans la collection dite Vital. Elles sont référencées ainsi au MNHN de Paris : N° 5940 : Boubaghla, N°5941 : Bouziane, N° 5942 : Moussa Al-Darkaoui, N° 5944 : Mokhtar Al-Titraoui. N° 259 : Saïd, Marabout Kabyle. Ainsi que plusieurs dizaine d’autres.



L’Histoire ce ne sont pas des paroles en l’air



Bachir Medini met avec désinvolture tous ces évènements en doute. Au nom de quoi ?



Au nom de quel savoir nouveau, de quelles compétences originales dont il serait le porteur éclairé ? Quelles sont ses preuves ? Quels sont ses arguments ? L’Histoire ce ne sont pas des paroles en l’air.



La base de données du MNHN de Paris, un musée hautement scientifique, composé de savants de premier ordre, donne des détails sur la tête de Boubaghla, qui fut authentifiée par les proches, les familiers qui l’ont connus, par les militaires français et leurs alliés, par différents médecins de l’Hôpital de Constantine, dont le Dr Vital, avant d’être expédiée en France par le Dr Reboud, pour y être réceptionnée par les anthropologues du Muséum de Paris où elle se trouve toujours, trois années après leur découverte par moi-même dans ce musée.



L’histoire algérienne ne se construit pas avec des approximations incertaines et des appréciations évasives, ni en faisant son lit sur l’ignorance voire l’indifférence de l’opinion publique.



L’Histoire ou l’enquête, qui étude les faits et les événements du passé, fait partie des Sciences humaines, ce n’est pas un roman trivial jailli promptement d’une imagination débridée. L’Histoire qui a besoin de témoignages écrits et non point d’affirmations injustifiées et gratuites, se nourrit de documents, d’articles, de feuillets, de textes, selon une méthode qui a ses moyens et sa manière de procéder : l’historiographie.



Mardi 20 janvier 2015



Ali Farid BELKADI



***Ali Farid Belkadi est l’auteur de : « Boubaghla, le sultan à la mule grise.La résistance des Chorfas ». Préface de Gilles Manceron. 500 pages.Éditions Thala, Alger. Novembre 2014.


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