Algérie

Le cheptel menacé



Le manque de précipitations, enregistré depuis 3 à 5 ans, entraîne des maladies parasitaires et métaboliques carentielles chez le cheptel et par conséquent, une régression de la reproduction. La sécheresse qui sévit depuis quelques années dans la région de Tindouf préoccupe au très haut point les éleveurs et les services agricoles de la wilaya. « Le manque de précipitations, enregistré depuis 3 à 5 ans, entraîne des maladies parasitaires et métaboliques carentielles chez le cheptel et par conséquent, une régression de la reproduction », explique le directeur de ces services (DSA). Pour lutter contre ces maladies, une campagne de vaccination et de traitement, financée par le FPZPP, a été lancée début février passé, pour atteindre fin juin un taux de couverture de 32,42%. On apprendra que 18 sorties de longues durées ont permis, à travers 145 interventions, de traiter au total 35 757 bêtes appartenant à 1 099 éleveurs au niveau des sous zones et des regroupements d'animaux. La wilaya, pour rappel, dispose d'un cheptel de 42 000 caprins, de 38 000 camelins, de 20 000 ovins et de 15 bovins. « La vaccination ne concerne pas le dromadaire, lequel fait l'objet d'un traitement », précise le DSA. Deux types de vaccin ont été utilisés durant cette campagne : l'antirabique et surtout l'anti-claveleuse, pour 18 246 têtes appartenant à 1 352 éleveurs, soit un taux de 90%.Contrôles épidémiologiquesLa couverture sanitaire de la wilaya, pour ce premier trimestre, a porté aussi sur des contrôles épidémiologiques (235 enquêtes sur 85 121 têtes) et des prélèvements (1 320 chez 440 éleveurs). « Ces prélèvements, qui permettent de déceler les maladies du Sahel, sont difficiles à obtenir vu la réticence des éleveurs », révèle-t-on. Par ailleurs, pour pallier le manque de nourriture dû à la sécheresse, la DSA et la chambre agricole ont programmé un complément d'aliment de 2 500 quintaux, dont 500 ont été réceptionnés ces derniers jours, comme aide aux éleveurs.


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