Algérie

Le chêne menacé par l'urbanisation




  

En l’état actuel des choses, il est impératif de préserver et même de promouvoir l’épanouissement des lambeaux de forêt de chêne qui retiennent tout le périmètre de la ville de Médéa, constitué de falaises à forte déclivité et où le risque d’éboulement est donc accentué. L’aménagement urbain ne devrait guère se faire aux dépens de la réalité environnementale. Les lambeaux de forêt de chêne disparaissant de partout. A Thniet El Hdjar, sur les hauteurs de la cité Bouziane ou aux voisinages de la cité El Anseur… çà et là,  quelques chênes solitaires végètent misérablement pour se maintenir. «C’est une absurdité biogéographique que de remplacer, par exemple, à 1000 m d’altitude, le chêne par l’eucalyptus», regrette un forestier de la région, ayant plus de 20 ans d’expérience dans ce domaine. «Planter des dattiers en guise d’ornement des boulevards n’est pas du tout indiqué dans une ville qui se trouve à 1000 m d’altitude», ajoute-t-il. Pourtant, la loi du 27 juin 2004, portant sur la définition et le classement des zones de montagnes, des massifs montagneux et des espaces qui leur sont contigus, donne à ces entités géographiques un statut de protection spécifique. 
 


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