Algérie

Le chemin du CFPA dans un état lamentable


Un tronçon d'environ cinq cents mètres, jalonné de nids-de-poule, pour ne pas dire de cratères. Le bitume a disparu depuis des lustres, en plus des flaques d'eau qui gênent les automobilistes, alors que les écoliers pataugent dans la boue pour se rendre à l'école. S'il est vrai qu'une opération de bitumage est lancée pour rénover l'axe principal de la ville de Tizi Ghennif, au sud de Tizi Ouzou, les résidents du quartier à proximité du centre de formation professionnelle (CFPA) se plaignent de la route qui mène vers leurs habitations. Cet accès est dans un état lamentable depuis des années. "On se demande si réellement nous sommes dans la ville de Tizi Ghennif ou dans un hameau perdu de la commune. Pourtant, non seulement cette route mène vers notre quartier, mais vers aussi le siège de la daïra, le CFPA et le musée Ali-Mellah", affirme Saïd, un habitant du quartier. Ce tronçon d'environ cinq cents mètres est jalonné de nids-de-poule, pour ne pas dire de cratères.Le bitume a disparu depuis des lustres, en plus des flaques d'eau qui gênent les automobilistes, alors que les écoliers pataugent dans la boue pour se rendre à l'école. Selon les riverains, lorsqu'il pleut, il leur est impossible de fréquenter cette rue. "Ce n'est pas seulement ce chemin qui est dans cet état, il faut aussi voir celui qui monte de la pompe à essence jusqu'au carrefour vers notre quartier", précise Mohamed, soulignant que cette revendication a été posée à tous les exécutifs communaux qui se sont succédé à la tête de cette APC depuis plus de quinze ans. "On doit mettre nos bottes dans un sachet, les enlever et remettre nos chaussures avant d'entrer au CFPA", ironise Safia, une stagiaire, pour exprimer sa colère par rapport à l'état de cette route.
Pourtant, a-t-on appris, une grande opération d'aménagement urbain est prévue. Elle touchera de nombreux quartiers, tel celui dit Le Boulevard, à la périphérie. À noter que les transporteurs de voyageurs, assurant la ligne du centre-ville vers M'kira et Ath Itchir, en grève à cause de l'état des routes, ont finalement repris leur activité dès le relancement du bitumage du tronçon restant du CW47. Toutefois, en dépit de cette opération de revêtement de six kilomètres de chemin de wilaya, la coordination des comités de village espère mieux parce que ce chemin mérite d'être élargi au niveau des virages dangereux et doté de fossés bétonnés dans certains endroits afin d'éviter l'écoulement des eaux pluviales sur la chaussée.

O. Ghilès
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