Algérie

Le chef militaire du Hamas échappe à un raid israélien


Le chef militaire du Hamas échappe à un raid israélien
Le chef militaire du Hamas, Mohammed Deïf, a échappé à un raid de l'aviation israélienne qui visait à l'assassiner mais qui a coûté la vie à sa femme et à leur fils mercredi après la fin d'une trêve de dix jours dans la bande de Gaza.Dans une déclaration à la télévision, un porte-parole masqué de la brigade Izz-el-Din al-Qassam affirme que l'armée israélienne a manqué sa cible."Les dirigeants ennemis se trouvaient derrière leurs bureaux regardant leurs écrans et leurs services de renseignement et leurs appareils leur faisaient croire que le moment de la célébration était imminent", déclare le porte-parole. "Vous avez échoué et vous avez manqué".Un responsable du Hamas a précisé que le chef militaire n'occupait pas la maison qui a été prise pour cible par l'aviation israélienne. Les corps de trois membres de sa famille ont été retirés des décombres.Israël n'a pas confirmé que l'opération visait spécifiquement Mohammed Deïf pris au moins à quatre reprises comme cible de frappes aériennes depuis le milieu des années 90. Ce dernier figure sur la liste des Palestiniens les plus recherchés par Israël, qui l'accuse d'avoir organisé des attentats suicide.Le ministre de la Police Yitzhak Aharonovitch, membre du cabinet de sécurité de Benjamin Netanyahu, a déclaré devant la presse: "nous allons continuer à frapper les chefs du Hamas"."PORTES DE L'ENFER"Cinq enfants ont été tués au cours des récentes opérations aériennes, ont annoncé des responsables des services de santé dans le territoire palestinien. Les négociateurs palestiniens ont ensuite proclamé l'échec de ces pourparlers, en imputant la responsabilité à Israël.Affirmant qu'Israël avait "ouvert les portes de l'enfer", la branche armée du Hamas a menacé de tirer des roquettes en direction de l'aéroport Ben-Gourion à Tel Aviv.Selon le ministère palestinien de la Santé, 2.036 personnes, essentiellement des civils, sont mortes dans la bande de Gaza, territoire densément peuplé, depuis le début de l'agression israélienne le 8 juillet. Israël a perdu 64 militaires et trois civils.