Algérie

Le chef du Conseil de transition se rend en Egypte



Le principal parti d'opposition soudanais al-Oumma a déclaré, hier, rejeter «la grève générale annoncée» par les chefs de la contestation pour faire pression sur le Conseil militaire de transition.Le chef du Conseil militaire de transition au Soudan, le général Abdel Fattah al-Burhane, s'est rendu samedi au Caire pour son premier déplacement à l'étranger depuis sa nomination à la tête de cette instance le 11 avril dernier, ont rapporté des médias locaux. Citant des sources aéroportuaires, des médias locaux ont indiqué samedi que le chef du Conseil militaire de transition au Soudan, le général Abdel Fattah al-Burhane, s'est rendu samedi au Caire pour son premier déplacement à l'étranger. Le Conseil militaire de transition dirige le Soudan depuis la destitution le 11 avril du président Omar el-Béchir sous la pression d'un mouvement de contestation déclenché le 19 décembre. Le Conseil militaire de transition est soutenu par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, actuellement président en exercice de l'Union africaine. Il y a un mois, M. Sissi et d'autres dirigeants africains réunis au Caire avaient plaidé pour laisser du temps au Conseil militaire afin de parvenir à une «transition pacifique et démocratique». Les dirigeants de la contestation au Soudan ont appelé à une grève générale «mardi et mercredi» en raison de l'impasse dans laquelle se trouvent depuis plusieurs semaines les négociations avec l'armée sur le transfert du pouvoir aux civils. Les deux parties ont accepté le 27 avril d'établir un «Conseil souverain» constitué de militaires et de civils, mais les discussions buttent sur un désaccord concernant personne qui devra présidée cette instance, censée diriger le pays pendant trois ans. Le principal parti d'opposition soudanais al-Oumma a déclaré hier rejeter «la grève générale annoncée» par les chefs de la contestation pour faire pression sur le Conseil militaire de transition. «Nous rejetons la grève générale annoncée par certains groupes d'opposition», en référence à l'Alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance de la contestation, a annoncé le parti al-Oumma dans un communiqué. Le Conseil militaire de transition dirige le Soudan depuis la destitution le 11 avril du président Omar el-Béchir sous la pression d'un mouvement de contestation déclenché le 19 décembre. Il a renouvelé mercredi dernier son engagement militaire au sein de la coalition emmenée par l'Arabie saoudite au Yémen où active un contingent de plusieurs centaines de soldats et officiers soudanais. En guise de soutien, Riyadh et les Emirats arabes unis ont débloqué plus de trois milliards de dollars afin de permettre aux dirigeants du Conseil militaire de gérer la crise dans laquelle se débat le Soudan depuis plusieurs années et qui a culminé avec l'augmentation drastique du pain, en novembre 2018, raison pour laquelle les manifestations contre le pouvoir sont nées, entraînant la chute du président Omar el Béchir.


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