Le chef de la Minusma parle de "situation fragile"

Le représentant spécial des Nations unies au Mali, Hamdi Mongi, a fait état de la fragilité de la situation au Mali, malgré la conclusion d'un accord de paix, dans le cadre du dialogue inclusif intermalien d'Alger. "Le chemin vers la paix au Mali sera jonché d'obstacles", avait expliqué le diplomate tunisien, lors de son précédent exposé devant le Conseil de sécurité. "Il l'est, en effet. Les difficultés rencontrées ont été plus importantes et ont surgi plus tôt que prévu", a avoué Hamdi Mongi devant les 15 membres de l'organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales, lit-on sur le site de l'ONU. Selon lui, "le calendrier de mise en œuvre" de l'Accord d'Alger a subi de "graves revers", en raison des violences armées qui ont opposé les ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l'Azawad aux groupes pro-Bamako, à leur tête le Groupe d'autodéfense des Touareg de l'Imghad et alliés (Gatia), durant l'été. Les violations du cessez-le-feu ont eu lieu "dans un contexte marqué par des actions de groupes terroristes et des activités liées au trafic transnational illicite», a-t-il ajouté.L. M.