Le chef de l’ex-GSPC et l’un de ses sbires ne sont pas d’accord

La libération des otages autrichiens piétine Les négociations en vue de la libération des deux otages autrichiens, détenus par un groupe terroriste se disant affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique, sont bloquées. Ces blocages seraient dus à des divergences entre les dirigeants de cette organisation. L’information a été rapportée hier par l’agence italienne Adnkronos qui cite de hauts responsables autrichiens de sécurité. Selon cette source, les contacts en vue de la libération d’Andrea Kloiber et de Wolfgang Ebner étaient pourtant sur le point d’aboutir. Les deux touristes Kloiber and Ebner étaient en vacances en Tunisie avant d’être l’objet d’un kidnapping revendiqué par une aile de l’organisation d’Al-Qaïda au Maghreb islamique. Des négociations ont pu être engagées depuis que les autorités autrichiennes auraient accepté le principe de verser une rançon d’un montant de plus de 7 millions d’euros, ajoute la même source. Malgré cet accord de principe, des obstacles ont commencé à apparaître depuis que l’émir de l’ex-GSPC, Abdemalek Droudkel, a commencé à faire face à la rébellion de son adjoint, un certain Yahya Djouadi, émir de katibat Tarik Ibn Zyad. Ce dernier, chargé de garder les otages «en lieu sûr», s’oppose pour des raisons inconnues à l’échange des otages contre la rançon convenue, ajoute-t-on. A.B.