Algérie

Le chauffage fait défaut



À l'heure où le gaz naturel fait une entrée sociale remarquable dans les chaumières de différentes localités de la wilaya de Mostaganem, le chauffage dans les classes fait encore défaut. Certaines écoles primaires continuent de fonctionner avec l'archaïsme des poêles à mazout. Il en est d'autres établissements scolaires qui en sont dépourvus par le fait que des appareils archaïques, d'une autre époque, subissent des réparations de fortune à répétitions avant de rejoindre le capharnaüm des oubliettes. Un chef d'établissement nous dira qu'il a beau adresser des rapports à la précédente direction de l'éducation, la situation fort décevante demeure comme telle. Et c'est normal que les parents se plaignent de l'insuffisance de chauffages, d'une nourriture servie sur le socle des sandwiches froids à défaut de cantine, et tutti quanti. Dans certaines écoles primaires qui avancent en âge comme ceux de Achaâcha, les chérubins scolarisés grelottent de froid en ce mois de janvier glacial, faute de chauffage. "Les chauffages sont défaillants", ajoute notre interlocuteur. Il se désole que certaines écoles du primaire vieillissantes aient du mal à négocier avec les APC pour telle ou telle réparation. Il se désole enfin qu'elles n'aient pas le même traitement de faveur que les autres structures scolaires mieux loties. Un cadre de l'éducation qui préfère garder l'anonymat nous dira, pour sa part, qu'il existe tout un stock d'appareils de chauffage neufs. C'est un étrange paradoxe qui veut que l'asthénie s'impose sous le masque d'un travail qui se fait au ralenti, au moment même où les enfants ont du mal à supporter ce froid de canard. Transis de froid, ils font du mieux qu'ils peuvent pour suivre les cours, bien qu'ils soient habillés de vêtements d'hiver. Rappelons qu'une énième session de l'APW, l'année dernière, avait révélé que 20% des établissements scolaires de la wilaya de Mostaganem sont confrontés à un manque flagrant de chauffage. Et on y recense aussi des problèmes d'étanchéité, la vétusté des murs extérieurs qui menacent de s'effondrer, comme celui du collège Mohamed-Amour (commune de Kheireddine), qui n'a pas été réparé à ce jour.
E. Y.


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