Le Chaudron d'Or !

Pourquoi Haddad a t-il tant tardé à démissionner ' Ce n'est pas de sa faute, le « pauvre » ! C'est juste les autres membres du FCE qui n'arrivaient à?? déchiffrer sa lettre de démission !
Là, je ne peux pas aller plus loin ! Pas un pas de plus ! Je ne peux continuer ainsi que si on satisfait à une demande de ma part. Oh ! A bien y regarder, ce n'est pas grand-chose. Ce n'est pas sorcier comme demande. Ou plutôt si, à la réflexion ! C'est sorcier ! On est en plein dans la sorcellerie et mon v'u ardent est celui-là : je voudrais que l'on me présente enfin ce Sorcier, ce Taleb, ce Chaman, ce Magicien, ce Prestidigitateur qui a soudain transformé le bloc de granit posé sur nos espoirs ces toutes vingt dernières années, placé sur notre poitrine et bloquant notre respiration en? fervent sauveur de la démocratie, des aspirations du peuple et de la liberté d'expression. Ah, ben oui ! Ce Taleb ? appelons-le ainsi pour rester couleur locale ? mérite un prix. Je le lui décernerais moi-même avec plaisir. Le « Chaudron d'Or » ! Voilà ! J'institue officiellement le prix du « Chaudron d'Or » pour cet être doté de pouvoirs extraordinaires et capable de changer une créature fermée à notre monde, traceuse au quotidien de lignes rouges à ne pas franchir en? Gandhi des temps « modernes » en Martin Luther King du 22 février ! Tous les autres talebs n'ont qu'à aller se rhabiller ou se faire découper en rondelles dans une boîte traficotée, bidouillée, le nôtre de Taleb est imbattable, hors catégorie, puisqu'il a réussi ça, le tour suprême dont rêvent tous les magiciens. En même temps, tu peux aussi considérer que t'as un peu grandi. Que les tours de magie et de sorcellerie, t'as dépassé l'âge mental pour les gober et applaudir béatement. Une fois que tu te dis ça, tu prends alors une bonne inspiration, tu emplis enfin tes poumons d'air pur et tu rives, tu scotches, tu fixes tes yeux sur le seul chaudron qui vaille la peine d'être préservé de toutes les OPA d'où qu'elles viennent, le chaudron de la rue ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.