Le chaud et le froid

L'équipe nationale alterne le bon et le moins bon. Elle souffle le chaud et le froid. Des fois, elle donne des sueurs froides et certaines autres, elle fait chaud au c?ur. Un comportement contrasté, glacial puis chaleureux l'instant d'après.Comme la douche écossaise où l'eau froide devient subitement chaude et vice-versa. Même Gourcuff a eu chaud quand, en plus de la température élevée au Qatar, il a sué abondamment contre l'équipe de ce pays qui ne croyait pas à ses yeux en battant une Algérie qui a perdu le sens de l'humilité. Les Verts ont toisé le Qatar, regardé de haut ses joueurs et sous-estimé les incidences de leur arrogance. Les Qataris l'ont compris et ont administré une leçon magistrale d'humilité aux Fennecs qui ne se sont réveillés qu'à l'issue d'une défaite que personne n'attendait. Fort heureusement que la leçon a été tirée et ces mêmes Fennecs ont réappris à respecter l'adversaire et à le prendre au sérieux comme c'était le cas face au Sultanat d'Oman. Une prise de conscience salutaire et salvatrice pour Gourcuff, sérieusement ébranlé par une surprenante défaite que lui-même n'arrive pas à expliquer. Le froid passé, le Breton a injecté une dose de chaleur à ses joueurs qui lui ont rendu la pareille dans un match où ils ont dominé des pieds et de la tête. C'est cette équipe qu'on voudrait tellement voir et revoir au lieu de celle qui a complètement laissé aux vestiaires son humilité pour ne la recouvrer que face à Oman. Bien évidemment, ces deux matchs amicaux ont grandement servi à Gourcuff qui a tardivement compris que son équipe doit d'abord respecter l'adversaire avant de lui donner la réplique. Notre équipe nationale a donc soufflé le chaud et le froid mais surtout, elle a appris à ses dépens, que quelque soit le nom de l'adversaire, elle doit le considérer, le respecter et surtout se méfier de lui. Une leçon à tirer pour qu'à l'avenir, on ne revive pas le même scénario que celui du Qatar.