Algérie

Le chantier lancé



L'avenir de l'économie algérienne et sa croissance sont en Afrique. Une phrase qui sonne tel un couperet dans la bouche de nombre d'opérateurs économiques algériens et étrangers, qui, en connaissance de cause, déplorent l'abandon de telles opportunités réelles. En effet, l'Algérie a longtemps négligé les opportunités innombrables, que pouvait offrir à son économie, une Afrique en attente d'investissements et de déploiement économique. Jeudi encore, des experts invités d'une émission sur la télévision ont relevé certaines inepties, notamment «l'incohérence de certains textes régissant les activités économiques des entreprises publiques nationales». Et de s'interroger au sujet des «empêchements statutaires», que connaissent certaines entreprises, à l'instar de Cosider, qui ne peut aller travailler en Mauritanie, ou au Niger ou partout ailleurs en Afrique, à cause de problèmes futiles. Une telle démarche participe de la création de richesse et d'emploi pour le pays. Un exemple de plus, pour démarrer du bon point. Or, on assiste ces derniers temps, à un assaut global dans les grandes capitales européennes, que semble préparer le gouvernement, à travers le ministère des Affaires étrangères, en vue de se repositionner en matière de diplomatie économique. Pour ce faire, des mécanismes novateurs sont en passe d'être institués et automatisés, à travers les représentations diplomatiques nationales. Ces mécanismes, notamment la multiplication des foires et des événementiels économiques nationaux à l'étranger, la mise en place d'un réseau interactif des attachés diplomatiques chargés des affaires économiques et la mise à niveau, à travers des stages de formation, la mise en place d'un portail Web dédié à la diplomatie économique sur le site électronique du ministère, la mise à disposition d'un bureau d'informations au niveau du ministère au profit des opérateurs et exportateurs économiques, etc. Autant de mécanismes et de formules qui peuvent être payantes, mais qui ne peuvent être salvatrices, à elles seules, quant à l'importance du plan de charges concocté. D'aucuns s'interrogent sur le pourquoi de la non-rentabilisation de l'effacement des dettes africaines, estimées à des milliards de dollars, à travers des contrats d'investissement au profit des entreprises algériennes. Aussi, la non-mise à niveau des représentations diplomatiques et consulaires nationales, à travers des cahiers des charges et des contrats de performance à évaluer périodiquement, pourrait contribuer à la reconduction du statu quo précédent.


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