Le chantier du nouveau centre anti-cancer à l'arrêt Tlemcen : les autres articles

La réalisation de ce futur centre anti-cancer, d'une capacité de 120 lits et dont le gros 'uvre a été réalisé par une entreprise chinoise dans les délais impartis, pourrait encore prendre des mois de retard.
Une prise en charge effective des patients atteints de cancer, ce n'est pas pour demain la veille. Et pour cause, les travaux d'achèvement du tout nouveau centre anti-cancer de Chetouane sont à l'arrêt. En effet, tout laisse supposer que la réalisation de ce futur centre anti-cancer, d'une capacité de 120 lits et dont le gros 'uvre a été réalisé par une entreprise chinoise dans les délais impartis, pourrait encore prendre des mois de retard. Selon une source de la direction de la Santé, les principales causes de ce retard sont dues aux contraintes inhérentes aux procédures réglementaires des avis d'appel d'offres aux entreprises pour la réalisation des corps d'état secondaires (menuiserie métallique et en bois, plomberie, électricité, chauffage, climatisation) ; de la voirie et réseaux divers (assainissement, eau, gaz téléphone) ainsi que l'acquisition des équipements (appareils médicaux, stimulateurs, accélérateurs linéaires').
Pour rappel, les travaux de construction de ce centre, sur une superficie de plus de 4 hectares, ont été lancés en 2007 pour un délai de réalisation de 24 mois. Il disposera d'une unité de soins et de prise en charge (chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie et soins palliatifs), un plateau technique pour le diagnostic anatomie pathologique, biologie, radiologie et imagerie, une unité d'oncologie (156 lits adultes et pédiatrie), une unité de chirurgie carcinologique, de radiothérapie et d'un laboratoire biologique pour la prise en charge des patients de la wilaya et ceux des wilayas limitrophes. La réalisation d'une telle infrastructure médicale est plus que salutaire pour la région. Elle devrait, en principe, contribuer grandement à l'amélioration de la prise en charge des patients atteints de cancer tant au niveau des traitements spécifiques que de la qualité de vie.
Toutefois, compte tenu des retards considérables qui ont caractérisé ce projet, les cancéreux doivent prendre leur mal en patience et continuer de se rabattre sur le service d'oncologie médicale du CHU Damerdji pour recevoir les soins nécessaires. Encore faut-il que les médicaments soient disponibles.