Prévus pour un délai de réalisation de 22 mois, les travaux de réalisation de la maison de rééducation d'Aïn Fezza, à l'est de Tlemcen, d'une enveloppe financière de 430 milliards de centimes, traînent depuis 2010. Un retard qui suscite moult interrogations mais qui a fait déjà sa première victime, en l'occurrence l'entreprise chargée de la réalisation du centre d'accueil des visiteurs, de l'administration générale pénitentiaire et du célibatorium. «Je veux que les sanctions soient prises le plus tôt possible contre cette entreprise défaillante qui a causé beaucoup de retard par rapport aux autres entreprises de réalisation de ce projet», a ordonné le wali lors d'une visite sur les lieux. Et de donner instruction ferme pour la relance rapide des travaux. Autant dire que, une fois encore, s'agissant de projets de l'Etat, les cahiers des charges sont rarement respectés. Il y a 8 ans, le ministère de la Justice a inscrit deux projets de maisons de rééducation dans la wilaya de Tlemcen, à Aïn Fezza et à Maghnia. Ceux déjà existant datent de l'ère coloniale et la population carcérale a augmenté, générant une promiscuité en contradiction avec le respect des droits humains.
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Posté Le : 20/02/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Chahredine Berriah
Source : www.elwatan.com