Lors de la fameuse scène de perquisition de police à Dar Sbitar, du fond de la maison, s’élève le chant de la jeune malade délirante Menoune, l’épouse répudiée, la mère privée de ses enfants. Le chant déstabilise les forces de police, les tétanise presque. Renouant avec la pratique de l’allégorie comme langage indirect, la parole qui est la sienne, en même temps qu’elle use de tous les mots d’une hospitalité séculaire, exhale une douleur profonde, et le tragique d’une existence…
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Posté Le : 07/03/2011
Posté par : poesiealgerie
Ecrit par : Dr Benmansour Sabiha - Université Abou Bekr Belkaid Tlemcen
Source : Colloque International sur "La Poésie Féminine de Tlemcen" au cours de la manifestation de Tlemcen 2011, Capitale de la Culture Islamique