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Le changement climatique est une question qui s'impose



Le changement climatique est une question qui s'impose
Abdelwahab Nouri, ministre de l'Agriculture et du Développement rural, en visite officielle en France, a participé au Forum international sous le thème «Agriculture et changement climatique». Dans son allocution, Nouri a indiqué que cette rencontre internationale consacrée à «l'agriculture face au changement climatique: quel rôle pour les politiques publiques'», est un important sujet pour le devenir de notre planète. Le niveau et la qualité des participants à ce forum montre clairement que la question du changement climatique s'impose désormais comme préoccupation majeure dans les agendas internationaux et qu'elle continuera à mobiliser la communauté internationale à l'avenir. Le ministre a mis l'accent sur la nécessaire solidarité de la communauté internationale avec les pays les plus vulnérables et les communautés les plus fragiles. Il a affirmé que la baisse de la pluviométrie et celle des eaux destinées à l'irrigation, est sans doute la conséquence la plus grave de ce phénomène dans les régions les plus exposées au réchauffement global alors que les accidents climatiques (inondations et sécheresses), mettent en péril le potentiel de productivité biologique et économique des terres cultivées, des parcours, des pâturages et des forêts. Le ministre a souligné que les changements climatiques ont des incidences négatives majeures sur le devenir des populations. Si aucun continent ne semble épargné par ce phénomène, les conséquences qu'il engendre se ressentent avec acuité dans les pays du Sud où les populations sont très vulnérables. Il a ajouté que l'adaptation au changement climatique est, pour l'heure, la seule réponse réaliste et réalisable. Aussi, convient-il de renforcer la cohérence des stratégies nationales mises en oeuvre avec les efforts qui sont déployés au niveau mondial. Le ministre a déclaré par ailleurs qu'en Algérie, le changement climatique a pour conséquence une extension de l'aire des régions arides et semi-arides et une dégradation plus rapide du couvert végétal et des sols engendrant une progression de la désertification. Il dira aussi que la stratégie d'adaptation se déploie à plusieurs niveaux et un plan national de lutte contre la désertification est mis en oeuvre avec des capacités techniques permettant le lancement d'alertes précoces de sécheresse. A cette fin, un plan national de reboisement est lancé. Il s'inscrit dans le cadre du protocole de Kyoto et constitue un volet important de la politique de protection de nos ressources naturelles. Le projet du «Barrage vert», qui s'étend sur 1000 à 1500 km de long sur une largeur de 20 km, réalisé par l'Algérie dès le début, à partir de 1972, illustre parfaitement la prise de conscience de ces menaces. Nouri a aussi affirmé la stratégie d'adaptation de l'Algérie accorde une priorité absolue à l'économie de l'eau et à la mobilisation de nouvelles ressources, conventionnelles et non conventionnelles, en vue de leur utilisation ou réutilisation dans l'agriculture. Le ministre a d'autre part insisté sur le renforcement de la recherche agronomique qui constitue un autre volet de notre politique d'adaptation en permettant de produire des semences résistantes à la sécheresse. Nouri a enfin affirmé la volonté d'oeuvrer constamment à une occupation équilibrée et harmonieuse de nos territoires ruraux et à leur assurer un développement durable qui puisse renforcer la résilience sociale des communautés rurales.




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