Algérie

"Le championnat se poursuivra durant la Coupe arabe des nations"



Le président par dérogation de la LFP a coupé court aux rumeurs concernant le sort du championnat pendant la participation de l'équipe nationale A', composée majoritairement de joueurs locaux, à la Coupe arabe prévue à Doha (30 novembre-18 décembre)."Non, la compétition ne va pas s'arrêter pendant le tournoi arabe. Si un club compte trois joueurs ou plus au niveau de la sélection, il a le droit de demander le report. Chaque équipe pourra puiser dans son équipe réserve pour jouer ses matchs de championnat. Parler de l'arrêt de la compétition nationale, alors que chaque équipe compte un effectif de 57 joueurs, dont 30 de la réserve, est incompréhensible", a-t-il affirmé.
Dans le même registre, Medouar précise que "l'élaboration du calendrier sera établie, tout en prenant en compte les prochaines échéances, dont la CAN 2022 au Cameroun, les qualifications de la Coupe du monde et les compétitions interclubs. Seulement, nous devons être saisis, par la sélection A', au moins 20 jours avant le début de son stage, pour ne pas être pris au dépourvu". Medouar a évoqué la fin de la saison 2021-22. "Si tout se passe comme prévu, la fin du championnat de Ligue 1 est programmée au plus tard pour la première semaine du mois de juin 2022", a-t-il révélé.
Abordant l'entame du championnat, le président par dérogation de la Ligue de football professionnel (LFP), Abdelkrim Medouar, a annoncé hier que trois clubs de la Ligue 1 n'ont pas réussi à obtenir leur licence et ce, en raison de leurs dettes non honorées auprès de la CNRL. "Comme chaque saison, les clubs attendent toujours les derniers jours pour déposer leur demande de licence des nouvelles recrues. Nous avons d'ailleurs travaillé trois jours de suite pour satisfaire leurs demandes", a souligné Abdelkrim Medouar, lors d'une intervention hier à la Radio nationale Chaîne1.
Le président de la LFP a annoncé que si la majorité des clubs ont réussi à qualifier leurs joueurs et à récupérer les licences, ce n'est pas le cas d'autres formations de l'élite, à l'image du RC Relizane, du RC Arba et de l'O Médéa, qui n'ont pas pu avoir les licences de leurs nouvelles recrues estivales en raison de leurs dettes cumulées au niveau de la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL).
"Le RC Relizane, l'O Médéa et le RC Arba sont toujours interdits de recrutement. Ces trois clubs sont liés à des affaires au niveau de la CNRL. Ils pourront les régler d'ici à leur premier match de la saison, sinon ils seront dans l'obligation de jouer avec leurs anciens éléments. Ces trois formations ont dépassé le seuil de dettes toléré, fixé à un milliard de centimes", fait savoir le responsable de la LFP, qui précise qu'"il y a d'autres équipes qui ont pu qualifier leurs nouveaux joueurs, mais ayant des dettes au niveau de la CNRL avec des montants pas du tout élevés. Nous avons trouvé un compromis en attendant de régulariser leur situation auprès de la CNRL".
Ce que Medouar ne dit pas, c'est que la Fédération algérienne de football (FAF) aurait décidé de permettre aux clubs interdits de recrutement de payer seulement un pourcentage par rapport à la dette cumulée pour obtenir leurs licences. "L'OM et le RCR auront un délai de presque une semaine pour régler leur situation, sachant que leur rencontre de la première journée a été reportée. Pour ce qui du cas du RCA, le problème financier est récurrent. L'aide de la FAF pour amortir les dettes des clubs ne date pas d'aujourd'hui, cela a été fait les années précédentes. Il y a d'autres équipes qui ont pu qualifier leurs nouveaux joueurs, tout en ayant des dettes au niveau de la CNRL, mais qui ne sont pas aussi élevées. Nous avons trouvé un compromis avec eux, en attendant de régler leurs litiges", a-t-il ajouté.
Medouar n'a d'ailleurs pas hésité également à critiquer certaines prises de décisions de la CNRL. "La CNRL se permet parfois de défendre beaucoup plus les joueurs sans pour autant prendre en considération les doléances et les explications des clubs. Je peux vous dire que les clubs algériens ne sont pas suffisamment défendus au niveau de la Chambre des litiges. Certains joueurs sont même devenus des habitués pour faire valoir leurs droits devant la CNRL", a-t-il indiqué.

Ahmed IFTICEN


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