Demande - Le P/APC lance un appel «aux plus hautes autorités du pays afin d'installer le plus tôt possible une unité d'intervention de la police».De l'aveu même du premier responsable de la commune, «le chômage dans la localité a atteint des proportions très inquiétantes et a donné lieu à de nouveaux phénomènes complètement étrangers à la société».
«Un jeune qui ne fait que se tourner les pouces durant toute la journée, est appelé à s'assurer son gagne-pain et peu importe la manière. La jeunesse est quasiment désespérée. C'est une jeunesse hantée parfois par des idées folles quand ce n'est pas le suicide ou la harga qui leur passe par l'esprit. Et c'est là que cette frange de la société est manipulée et utilisée parfois même par des barons de la drogue», a estimé Abdelkader Mesbah. «L'insécurité à Ksar El-Boukhari n'est pas un vain mot», a-t-il, en outre, assuré. Il a, dans ce contexte, lancé un appel «aux plus hautes autorités du pays afin d'installer le plus tôt possible une unité d'intervention de la police» au lieu dit le Vieux Ksar en attendant la réception prochaine d'une sûreté urbaine à Hai El-Wiaâm (La réconciliation nationale), le quartier le plus surpeuplé de la commune (qui compte environ 6 000 habitants). «C'est ce que nous considérons comme l'une des priorités dans le programme d'action de l'actuelle assemblée communale», a-t-il fait savoir. Un seul siège de la sûreté urbaine, c'est insuffisant, selon le président de l'APC de Ksar El-Boukhari qui a rappelé que «le meurtre récemment d'un jeune universitaire sur le territoire de la municipalité hante toujours les esprits». «Entre les deux fléaux ' le chômage et la délinquance ', il est prouvé un lien direct. Il est temps que Ksar El-Boukhari retrouve son lustre d'antan. Les gens ont besoin de mener une vie paisible. Pour ce faire, l'actuelle Assemblée communale ne peut agir sans l'apport de tous les acteurs concernés particulièrement les hautes instances du pays», a, par ailleurs, indiqué Abdelkader Mesbah. Il a dans le même ordre d'idées «sollicité» les investisseurs à y venir. «Sans débouchés, le risque d'une criminalité généralisée n'est pas à écarter. Agissons tous ensemble tant qu'il est encore temps», a-t-il estimé.
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Posté Le : 19/09/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : F H
Source : www.infosoir.com