Algérie

Le Cercle des économistes arabes : L'Algérie, nouvel Eldorado pour les investisseurs '



Le Cercle des économistes arabes : L'Algérie, nouvel Eldorado pour les investisseurs '
Photo : Fouad S. L'Algérie sera-t-elle le prochain Eldorado pour les investisseurs étrangers ' c'est la question que se posaient des économistes lors d'une rencontre-débat organisée par le Cercle des économistes arabes, un club formé de personnalités, chercheurs, d'experts en questions économiques et financières qui agitent le monde. Tout d'abord, pour  les auteurs Abdelajalil Bouzidi et Amine Benaicha, «l'Algérie dispose  d'une économie financièrement saine», le tout appuyé  d'une «volonté de l'Etat de relancer le développement», deux éléments décisifs même si  la situation actuelle  peut àªtre dépassée, à  terme, par «le relèvement de la qualité de la croissance, la  construction d'une meilleure attractivité et l'injection   d'investissements productifs».La réflexion passe en revue la situation du pays de 2005 à  2009, en s'arrêtant plus longuement sur les quatre moteurs de la croissance que sont la consommation, la dépense publique,  les investissements, les  exportations. Pour les exportations, on le sait, ce sont les hydrocarbures qui en portent le poids avec 98% des recettes, pour les investissements, la primauté est à  l'investissement public qui tire la locomotive et qui s'adjuge ainsi les 84 %, suivi du privé 15% et enfin des investissements  directs étrangers  1%. Ce sont des données émanant de la Banque mondiale et du FMI, que les analystes ont disséquées, en sus de ceux de l'Agence nationale d'investissement (ANDI). Les  experts estiment que l'évolution de l'économie algérienne se «confond avec son taux de change». Celui-ci avait enregistré après une période de dévaluation  entre 1988 et 2000, une  stabilisation. Pour ce qui est de l'Eldorado en  question, on cite deux secteurs phares :  l'industrie du médicament et les assurances.Le premier point  est illustré par la taille du marché  qui a atteint en 2009, le chiffre de 2,7 milliards de dollars soit «le plus important de la région Moyen- Orient/Afrique du Nord».La demande connaîtra  une croissance de 17 % de 2004-2008 et l'on s'attend à  un taux évolutif autour de 23% jusqu'en 2012. Les producteurs sont amenés, soulignent les auteurs, à  renforcer leurs investissements du fait de «l'interdiction d'importation de certains produits fabriqués localement».Enfin, le chapitre assurances est tout aussi dynamique, dit-on. «Les assurances ont connu une croissance de 18 % ces quatre dernières années». Avec la démographie, la bancassurance, il  y a donc autant de «facteurs concrets» de développement et un «potentiel de rattrapage avéré», souligne-t-on.Après une lecture des dernières mesures vis-à-vis de l'investissement étranger, plus particulièrement, les dispositions de la loi de finances complémentaires pour 2009 sur la  majorité de capital, le crédit documentaire, le droit de préemption, on arrive à  une conclusion toute simple :  «On est à  face à  un marché attrayant mais complexe». L'optimisme vient du fait que «les indicateurs  macroéconomiques sont au vert», «il y a un marché domestique soutenu et une croissance économique hors hydrocarbures attrayante ».Quant à  la complexité qui alimente ce que les auteurs appellent «une méfiance vis-à-vis de l'investissement étranger», elle ne serait que la «conséquence d'une transition économique non achevée».


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