Algérie

Le centre pour toxicomanes inauguré en mai



«L'entrée en fonction du Centre intermédiaire de soins pour toxicomanes (CIST) du Khroub est prévue pour fin mai prochain», a annoncé, hier, le directeur de la santé, de la population et de la réforme hospitalière de la wilaya de Constantine, le Dr Mohamed-Nacer Damèche.

Selon ce responsable, dès sa mise en service, le centre sera encadré par deux médecins psychiatres, deux médecins généralistes, trois infirmiers, deux psychologues et quelques laborantins qui seront dotés d'un équipement complet. Il insistera pour ajouter que le personnel médical et paramédical ainsi que le matériel scientifique d'équipement du CIST seront affectés par la DSP.

 Le Dr Damèche indique que cette nouvelle structure sanitaire est implantée sur un terrain de 2.500 m2 environ, mis à la disposition du secteur par la commune.

 «Ce centre, dit-il, tant attendu par la corporation ainsi que par les organismes de lutte contre la drogue et la toxicomanie, sera l'un des tout premiers du genre en Algérie. Il précise qu'il sera implanté juste à proximité de l'hôpital Mohamed Boudiaf du Khroub, «pour pouvoir bénéficier éventuellement du plateau technique de cet établissement».

 A noter que ce CIST aura coûté 30 millions de dinars (trois milliards de centimes). Le bâtiment qui vient d'être complètement achevé et réceptionné, a été édifié sur deux niveaux et la durée de sa construction n'aura pris en tout que huit mois.

 «Le centre intermédiaire de soins pour toxicomanes (CIST) est une structure de soins ambulatoires qui ne comporte pas d'hospitalisation, mais qui assurera une couverture psychologique pour les patients grâce à une convention qui va être signée avec l'établissement hospitalier spécialisé, ou l'hôpital psychiatrique de Djebel Ouahch», a indiqué le Dr Damèche.

 Avec le deuxième centre du genre, celui de Zouaghi en l'occurrence, qui est réceptionné mais dont l'entrée en fonction a été retardée à cause de quelques problèmes d'électricité, Constantine et sa région seront finalement dotées de deux centres de désintoxication qui viendront certainement alléger le fardeau porté jusque-là par le seul centre hospitalo-universitaire Dr Benbadis.




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