Le Centre national de recherche environnementale opérationnel

A chaque rentrée, l'université Badji-Mokhtar de Annaba est confrontée à un nombre impressionnant de peuplement de ses amphithéâtres, facultés, écoles supérieures, résidences, laboratoires de recherches, services administratifs et autres. La même image se posera avec la même acuité cette année 2016-2017 avec l'arrivée d'un nombre toujours aussi important de nouveaux étudiants.Dès le 5 septembre prochain, 8 900 d'entre-eux viendront grossir les rangs des 42 000 de leurs anciens camarades dont plus de 4 000 sont intéressés par des études supérieures. Le nombre important de nouveaux inscrits n'inquiète pas, outre mesure, le recteur de cette université Amar-Hayahoum. Autant d'ailleurs que Mme Faouzia Rebbani, Chadli Hacène et Mahfoud Benosmane respectivement directeur de l'Ecole nationale supérieure des technologies industrielles (ENSTI), des mines et de la métallurgie (ENSMM) des sciences de gestion (ENSSG).Les quatre responsables ont affirmé être sereins quant à accueillir dans de bonnes conditions leurs ouailles. «La capacité d'accueil des établissements universitaires a augmenté ces dernières années. L'offre universitaire a, elle aussi, été renforcée avec la création de plusieurs structures. Elle devrait s'accroître au cours de l'année universitaire 2016-2017. Dans chaque faculté, les équipes sont prêtes pour accueillir les étudiants. L'inscription et l'établissement de la carte d'étudiant sont de niveau national.Les documents sont établis sur la base d'un logiciel commun et un personnel qualifié et identifié», a affirmé Amar Hyahoum. Sur le plan excellence c'est-à-dire publication de qualité et de haut niveau, l'université de Annaba occupe toujours la 3e place et la 11e en termes de visibilité sur le site Web. Interrogé sur l'impact de l'austérité décidée par le gouvernement, le même responsable a affirmé que cela ne devrait pas affecter l'organisation de manifestations scientifiques. «Austérité oblige, les participants contribueront financièrement à leur prise en charge.Il y aura bien sûr l'apport des sponsors. Les entreprises et administrations seront sollicitées de par leur implication dans la vie universitaire à travers des cycles de formation et de recherche. «A titre d'exemple, il est proposé aux chercheurs et étudiants des postes de travail à la fin de leur cursus universitaire par les entreprises. Malgré son jeune âge, l'ENSTI a réussi à placer 30 de ses étudiants», a-t-il ajouté.En matière de saturation des structures pédagogiques, le recteur a affirmé : «Nous allons nous organiser pour occuper les structures 18h/jour. Les ?uvres sociales veilleront à mettre à la disposition des étudiants tout ce dont ils auront besoin». Déjà riche de ses 95 laboratoires, l'université Badji-Mokhtar réceptionnera une quarantaine d'autres (25 à Sidi Amar et 15 à El- Bouni). Ils seront opérationnels dès la prochaine rentrée. Tout autant d'ailleurs que le Centre national de la recherche en environnement de Sidi Amar.Pour ce qui est des difficultés rencontrées dans le placement dans les des étudiants en LMD, le wali de Annaba a instruit, lors de la clôture de l'année universitaire 2015-2016, les directeurs de son exécutif à l'effet de recevoir dans leur institution respective des étudiants stagiaires.