Le centre fédéral des talents sportifs dans la clandestinité

En effet, selon ses responsables, ce centre qui compte un effectif de 250 jeunes tennismans et un encadrement d’universitaires, tous issus de la discipline, est toujours dans l’attente de son agrément, lequel six mois après son dépôt tarde encore à venir. Selon les responsables, cette situation ne manquera pas de mettre en péril la composante du centre surtout lorsqu’on sait que cette dernière ne peut pas cotiser pour l’assurance sociale, puisque sans statut. Démuni de toute commodité, le CFTS tente tant bien que mal de maintenir une cadence d’activité, qualifiée d’ailleurs d’appréciable. Il s’agit, entre autres, du regroupement des jeunes talents à l’échelle nationale, de l’organisation de stages au profit des jeunes issus de toutes les ligues du pays, ainsi que de compétitions d’envergure nationale, régionales et locales. Selon les spécialistes en la matière, ce centre de formation de futurs talents du tennis national est prometteur. Pourvu que les autorités locales, notamment la direction de la jeunesse et des sports, en soient conscientes. Il est également utile de relever qu’actuellement le CFTS est financé par les propres moyens de ses dirigeants, lesquels se plaignent du mauvais état des courts et l’absence de l’éclairage nécessaire à cette activité.