Le Centre des études andalouses de Tlemcen ... A quoi il sert?

PRESQUE UNE ANNEE APRES CET ARTICLE ... QUE RESTE-T-IL ?





Khalida Toumi à Tlemcen

Inauguration du Centre des études andalouses...

Publié le 28 février 2014



Le Centre des études andalouses de Tlemcen, qui a été réalisé dans le cadre de la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 », a été inauguré, mercredi dernier, par la ministre de la Culture lors de sa visite dans la wilaya. La ministre a invité la délégation constantinoise à faire la même architectures pour les infrastructures en cours de réalisation à Constantine qui abritera à partir du 26 avril 2015 la manifestation « Constantine, capitale de la culture arabe ». Ce centre implanté à Imama a bénéficié, faut-il le rappeler, d’un important volume d’investissement estimé à plus de 650 millions de dinars. S’étalant sur une superficie de 10.000 m2, il est doté d’une médiathèque, d’une bibliothèque, de salles de conférences et d’un espace Internet. Caractérisé par une architecture inspirée de l’Alhambra d’Espagne, le Centre des études andalouses de Tlemcen aura comme mission de faire des recherches approfondies sur le patrimoine de Tlemcen, notamment la musique et la littérature. Rappelons que durant la journée de mardi dernier, la ministre a inauguré le centre d’interprétation du costume traditionnel. Il s’agit, selon Mme Mihoubi, conseillère au ministère de la Culture, d’un « espace muséographique à vocation didactique qui a pour mission la valorisation de la culture matérielle et immatérielle liée au costume et à la parure sous toutes ses formes. Il fournit les clés de compréhension de ce patrimoine culturel vivant en privilégiant la pluralité du regard anthropologique, historique et artistique ». La ministre avait annoncé qu’il s’agit de la première institution muséographique entièrement dédiée aux arts algériens du costume. « Le CIC se différencie d’un musée classique par l’absence d’objets historiques. Son corpus se compose d’une sélection de quarante costumes traditionnels fabriqués par les artisans des différentes villes et régions du pays. Il a été créé au cœur de la cité historique de Tlemcen, à l’intérieur du Mechouar, car cette ville est la seule à avoir conservé un système vestimentaire rituel qui perpétue les principaux archétypes du costume algérien (voile drapé, peplos drapé à fibules, caftan droit, pagne rayé de type fouta, veste caracou, robe ajustée de type blousa), ainsi qu’une panoplie exceptionnelle de coiffes et de bijoux vernaculaires. » Khalida Toumi a, durant son séjour à Tlemcen, présidé une cérémonie où de nombreux artistes, dont Rym Hakiki, ont été distingués. Lors de sa tournée, la représentante du gouvernement a inauguré deux bibliothèques à Aïn Ghoraba et Beni Bahdel et a visite le mausolée du père du soufisme, Sidi Boumediène Ibn Chouaïb.



Mohamed Medjahdi