Algérie

Le centre de transfusion sanguine prive l'hôpital de poches de sang Les malades pris en otages au CHU Ibn Rochd de Annaba



Le centre de transfusion sanguine prive l'hôpital de poches de sang                                    Les malades pris en otages au CHU Ibn Rochd de Annaba
Ils sont des centaines de malades alités aux différents services spécialisés du CHU Ibn Rochd de Annaba à être privés de poches de sang pour subir une intervention chirurgicale. Depuis plus de 15 jours en effet, les chirurgiens chôment du fait que le centre de transfusion sanguine CTS de Annaba n'alimente plus les blocs opératoires en poches de sang. Et pour cause, la chef service du CTS est en colère contre l'administration pour, révèle-t-on, un problème d'aménagement de son centre.
Elle n'a pas trouvé mieux, pour exercer une pression sur la direction générale du CHU Ibn Rochd, que de prendre les malades en otages, en faisant fi du serment d'Hippocrate, notamment en ce qui concerne l'engagement envers les malades. 'N'y est-il pas écrit : 'Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me le demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire '' ', souligne un père de famille en rappelant l'auguste serment. Pourquoi et comment en est-on arrivé à cette situation plus que déplorable, qui met en danger la vie des malades ' à ces questions, le professeur Ouelaâ n'a pas voulu répondre, elle a même refusé de nous recevoir dans son service implanté à l'intérieur du centre hospitalo-universitaire Ibn Rochd. à l'exception des services des urgences et d'hématologie, aucun autre service n'est approvisionné en poches de sang sur décision du Pr Ouelaâ. Une première à l'échelle nationale qui, malheureusement, confirme tout le mal qui se dit sur la santé et le non-respect des malades, tout particulièrement les enfants, en Algérie.
Les parents des patients concernés interpellent le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière Djamel Ould Abbas, à l'effet d'intervenir pour mettre fin à ce grave préjudice commis au détriment des citoyens qui souffrent en silence en attendant le bon vouloir de la banque du sang à Annaba.
Même le silence des autorités locales, à leur tête le directeur de la santé, est mis à l'index par les malades et leurs proches. à défaut, ces derniers ne comptent pas rester sans réaction, puisqu'ils comptent saisir la justice.
B. B


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