Le centre de formation de Siemens Algérie souffle sa première bougie

Pas moins de 500 personnes se sont formées au sein du centre, la plupart issues du monde des entreprises, mais également des étudiants des universités à l'image de ceux de l'USTHB.Siemens Algérie compte à son actif plus de 50 ans d'existence en Algérie. Mieux encore, l'histoire nous ramène à 1857, du temps où, le fondateur du groupe participait déjà à l'installation du premier câble télégraphique en haute mer entre l'Europe et l'Afrique, plus particulièrement entre Cagliari et Annaba.C'est dire tout le chemin parcouru par l'entreprise allemande qui se poursuit aujourd'hui avec, entre autres, le centre de formation Sitrain, le plus important d'Afrique du Nord et une référence pour les pays voisins.C'est du moins ce qui est souligné avec force à la rencontre organisée hier par Siemens à son siège pour communiquer aussi bien sur les réalisations que sur les perspectives. Introduit par Meriem Boumediene, marketing manager au nouveau centre de Siemens Algérie, Nadir Benzergua, directeur de secteur industrie, commence par donner un aperçu sur les différents domaines d'activités avec un focus sur la partie "automatisme". Il sera, d'ailleurs, suivi de Sofiane Galou, responsable de la formation également auprès de Siemens Algérie, pour expliquer dans le détail la pertinence du transfert du savoir-faire et le déroulement de l'apprentissage en question."Pas moins de 500 personnes sont passées par notre centre de formation qui a ouvert ses portes depuis une année pour boucler 71 sessions de formation et 10 modules dispensés", dira-t-il, précisant que "le centre est agréé par le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels pour des formations qualifiantes aussi bien pour les partenaires-clients qu'à l'adresse des universités via des conventions". L'on relèvera alors que le partenariat (des formations gratuites) qui lie Siemens à l'université de Bab-Ezzouar (USTHB) avec laquelle le ton est donné pour la maîtrise du processus à même d'assurer des résultats probants. Le témoignage de Saâdia Nadia, professeur à l'USTHB, est éloquent pour résumer toute la portée de l'intervention de Siemens en pareil cas sans occulter le rôle primordial du vis-à-vis. "Plusieurs étudiants ont été formés pour des masters d'ordre national d'automatisation et nous enregistrons un taux d'employabilité de 100%", a t-elle assuré, plaidant pour que "cette expérience puisse s'étendre à d'autres établissements". Cela figure, en fait, parmi les perspectives de Siemens qui a exprimé, à l'occasion, une réelle volonté de jouer un rôle prépondérant dans pareille initiative et toujours à titre gracieux. L'entreprise serait, même actuellement, en contact avec l'Ecole nationale polytechnique d'Oran pour une expérience identique à celle de l'USTHB. Siemens prodigue ses connaissances, également, à ses clients et en fonction de leurs besoins. À ce titre illustratif, on citera Cevital Food, MFG, Gica, Seaal, SNTA, ou encore Sonatrach pour des formations qualifiantes de 3 à 5 jours à des prix oscillants entre 50 à 60 000 DA. Et pour rester à la hauteur de sa réputation, Siemens n'hésite pas à mettre la main à la poche pour doter Sitrain des équipements les plus récents (avec beaucoup de mises à jour) et d'adapter les programmes et éventuellement les renforcer par des modules selon les besoins.N SNomAdresse email