Un lieu d’épanouissement pour la jeunesse Sur l’artère principale du quartier populeux et populaire de Haï Dhaya (ex Petit lac), adossé au CEM Djamel Eddine El Afghani et pris en étau entre un jardin d’enfants et un terrain vague devant servir vraisemblablement d’assiette à une antenne postale, se dresse le centre culturel Seghier Benali.Sur l’artère principale du quartier populeux et populaire de Haï Dhaya (ex Petit lac), adossé au CEM Djamel Eddine El Afghani et pris en étau entre un jardin d’enfants et un terrain vague devant servir vraisemblablement d’assiette à une antenne postale, se dresse le centre culturel Seghier Benali.Inauguré le 16 avril dernier par MM. le wali et le président de l’APC d’Oran, ce nouveau centre, qui a été érigé aux lieu et place d’une aire auparavant squattée et ayant servi de parking sauvage, est venu combler une lacune en matière de structure culturelle de proximité dans ce quartier qui en a été pendant longtemps sevré. La jeunesse désoeuvrée de Haï Dhaya pourra désormais y trouver un espace d’expression privilégié ainsi que tous les moyens nécessaires pour développer ses vocations artistiques et réaliser son épanouissement.L’imposant édifice, couleur saumon et d’architecture moderne, qui a été baptisé du nom d’une notabilité d’Oran, le 3e président d’APC de la ville, est une réalisation sur deux niveaux conçue par la Division des Travaux Neufs et de la Maintenance de l’APC d’Oran. Au rez-de-chaussée, l’entrée du centre donne sur un hall très aéré, au parquet rutilant fait de dalles de sol en forme de damier, et qui tient lieu de vaste galerie d’exposition. Au fond, une baie vitrée conduit à l’arrière-cour avec un jardin fleuri et un vaste parking. Sur la droite, se trouve un amphithéâtre de 150 places environ, doté de deux loges, destiné aux conférences et aux représentations théâtrales. On constatera tout de même une flagrante maladresse dans la conception de la scène dont l’exiguïté n’offre pas toutes les conditions idéales pour la tenue d’un spectacle théâtral. Un majestueux escalier, aux marches en marbre et à la rampe en fer forgé, menant au premier étage, est réservé aux salles de cours, au cybercafé et à une salle de lecture avec une bibliothèque riche de seulement 300 livres provenant d’un don de la directrice de la Culture de la wilaya d’Oran. Après deux mois seulement de son inauguration, le rayonnement du centre Seghier Benali dépasse déjà les limites du quartier pour attirer les adolescents, en quête de dérivatifs, des quartiers environnants de Ibn Sina, Les Castors et Grande Terre où il n’existe pas de structure similaire, exception faite pour la Maison de jeunes de Haï Ibn Sinna qui offre un éventail d’activités tout à fait différent. Pour Mme Y. Senhadji, la directrice du centre, qui éprouvait des doutes, à l’ouverture du centre, sur une forte adhésion de la jeunesse, s’étonne aujourd’hui du nombre de nouveaux inscrits qui ne cesse de croître, même si les activités actuelles du centre empiètent sur celles de la formation professionnelle. Déjà plus de deux cents élèves, garçons et filles, montrent leur grand intérêt pour l’informatique et l’internet, les cours de français et d’anglais qui y sont dispensés ainsi que pour la section de couture moderne et traditionnelle, macramé, peinture sur soie.... Des cours de théâtre pour enfants et de dessin sont supervisés par des professionnels. On envisage dans un proche avenir de lancer également des cours de musique.
Posté Le : 05/06/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com