Algérie

Le CEM Frères-Oudni et l'ancien siège d'APC en attente de réaffectation


Désaffectés depuis plusieurs années, le CEM Frères-Oudni et l'ancien siège de l'APC, sis au chef-lieu communal d'Aït Yahia Moussa, sont toujours en attente de réaffectation à d'autres structures et services dont la localité manque pourtant cruellement. Ces deux structures sont dans un état de quasi-abandon depuis 2015 pour l'ancien CEM, soit depuis la mise en service du nouveau CEM Base 5, et depuis 2013 pour l'ancien siège de l'APC qui a été délocalisé vers une nouvelle structure. Alors que ces anciennes structures sont en proie à la dégradation, la population locale s'interroge pourquoi ne pas les réaménager pour abriter d'autres services tels qu'une annexe de formation professionnelle en remplacement de l'ancien CEM. "Les élèves de la commune éjectés du système scolaire, notamment la gent féminine, font des kilomètres pour rejoindre les centres de formation professionnelle, soit à Draâ El-Mizan ou soit à Draâ Ben Khedda, moyennant des frais supplémentaires", a estimé un membre de la coordination des villages de cette municipalité.À ce sujet, un membre de l'exécutif communal a tenu à souligner que "cet établissement relève du ministère de l'Education nationale". "On ne pourrait pas intervenir pour son transfert. Tout de même, l'idée est à prendre en considération, d'autant plus qu'un tel établissement, CFPA ou annexe, est indispensable dans notre commune dont le nombre de stagiaires dans d'autres structures de la wilaya sont nombreux", a-t-il expliqué. Concernant l'ancien siège de mairie, un autre membre de l'exécutif estime qu'il peut être au moins transformé en célébatorium pour la nouvelle sûreté urbaine dont la commune a bénéficié. "Faute de célibatorium, la nouvelle sûreté urbaine n'a pas été mise en service, alors que l'ancien siège de l'APC est à l'abandon et son état ne cesse de se dégrader", dit-il. En effet, cette structure de sécurité a été achevée depuis plus de sept ans, et le problème de sa mise en service a été soulevé devant plusieurs walis en visite dans la localité, en vain. Cependant, le chef-lieu communal continue à ne disposer d'aucune structure de sécurité. "C'est l'anarchie totale. En plus des tapages nocturnes, on n'est pas en sécurité", a déploré un résident du chef-lieu. À quand alors l'affectation de ces deux édifices publics à d'autres services ', s'interroge-t-on.
O. Ghilès
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