Il estime, dans un communiqué parvenu à la rédaction, qu?un tel front reste « la seule alternative » face aux conséquences d?un système qu?il qualifie de « corrompu et à bout de souffle, parvenu aux limites de l?obsolescence, oublieux des intérêts du peuple, de sa jeunesse et de ses femmes ». Partant, le CCDR rejette les prochaines élections qu?il qualifie de « leurre ». Pour ce parti, non encore agréé, « croire que les élections du 17 mai vont donner au peuple algérien les institutions, respectueuses des libertés ainsi que des doits économiques et sociaux qu?il attend depuis sa libération, c?est continuer à entretenir de dangereuses illusions qui faisant le lit de l?alliance islamiste conservatrice, ne manqueront pas de le fourvoyer en de mortelles dérives ». Le mouvement de Bererhi estime également que « c?est fournir l?alibi démocratique toujours recherché par le pouvoir dont la seule finalité est la reproduction du système ». Et donc, pour CCDR, « l?organisation d?états généraux de la république », constituera « le point d?orgue d?un large débat national, nourri par la parole et les luttes de toutes ces forces ». Il s?agit, explique le CCDR, de faire « un bilan établi sans complaisance » débouchant sur « un programme de sortie de crise démocratiquement élaboré » et « une démarche pour la concrétisation d?une véritable alternative démocratique » qui seront scellés, selon ce mouvement, dans un pacte national d?alliance républicaine.
Posté Le : 08/03/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : R. Bel
Source : www.elwatan.com