Algérie

Le cauchemar des réseaux dormants



En dehors des agents actifs du terrorisme, ils sont, avec les groupes de soutien, l?ennemi no 1 des forces de sécurité. Les réseaux dormants, appareils biotechnologiques à réveil aléatoire, ensemble d?individus ensommeillés dans la société et faussement assoupis sous l?apparence de bons voisins, sont par définition insaisissables et non identifiés. Mais en dehors du terrorisme, combien sont-ils dans l?Etat à fonctionner comme des réseaux dormants qui font semblant d??uvrer pour l?intérêt général en prenant l?apparence de cadres honnêtes ? Vu l?état d?avancement des réformes, les retards effrayants dans les grands chantiers, l?inertie ambiante à l?intérieur des appareils officiels et les guerres de coulisses feutrées qui se livrent chaque jour qu?un harraga se noie dans la mer ou qu?un père de famille se suicide, ils sont nombreux. Ils n?ont pas d?âge précis, ils ont une fonction officielle, généralement une résidence secondaire, un compte en banque et un ventre bien rebondi, ceci expliquant cela, l?avancement d?un chantier étant lié au recul de leur position privilégiée. ?uvrant pour le privé, vivant de l?argent public, ils passent leur temps à se bloquer entre eux, à se bloquer eux-mêmes et à bloquer tout type d?action positive. Le problème est simple, comment les démasquer ? Il suffit de les réveiller en émettant une bonne idée, bénéfique pour tous. Par définition, le réseau dormant ne sort de son sommeil que pour détruire quelque chose. Après avoir émis l?idée, contestée par le réseau par contre-arguments stupides, il faut attendre un peu. Quand le réseau dormant réalise que c?est une bonne idée, il va la mettre à son compte pour pouvoir l?éliminer plus facilement. Alors ? Alors il suffit d?entendre un dirigeant émettre une bonne idée et réaliser qu?il ne l?a pas appliquée 10 ans plus tard pour savoir qu?il fait partie du réseau dormant. Bonne nuit.


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