Algérie

Le cauchemar des Océans : On n'aura plus de poisson en 2050



Le cauchemar des Océans : On n'aura plus de poisson en 2050
Si les différentes estimations que nous avons reçues (...) se réalisent, alors nous sommes dans une situation où effectivement, dans 40 ans, nous n'aurons plus de poisson », a déclaré Pavan Sukhdev, directeur de l'initiative pour une économie verte du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). Cette catastrophe peut toutefois être évitée, selon le rapport sur l'économie verte que le PNUE et divers experts doivent publier dans le courant de l'année et qui a été présenté en avant-première lundi à New York. Cela suppose que l'on taille dans les subventions aux flottes de pêche et que des zones protégées soient mises en place pour les poissons, ce qui à terme pourrait aboutir à une industrie de la pêche florissante. La chute des réserves de poisson de la planète est un problème écologique, mais aussi une question de subsistance pour un milliard de personnes, souvent originaires de pays en développement et dont le poisson constitue la seule source de protéines, selon l'ONU.Le rapport sur l'économie verte estime que 35 millions de personnes vivent de la pêche dans le monde, que 170 millions d'emplois en dépendent de manière directe ou indirecte et qu'en tout 520 millions de personnes y sont financièrement liées. Selon l'ONU, 30% des réserves halieutiques ont déjà disparu et l'ensemble des activités de pêche risque de ne plus être rentable d'ici 2050. Principal fléau à combattre, selon le rapport, les subventions des gouvernements à des flottes toujours plus grosses pour des prises toujours plus maigres et qui ne laissent pas le temps aux ressources de se reconstituer. Selon M. Sukhdev, les capacités des flottes de pêche sont « 50 à 60% » supérieures à ce qu'elles devraient être. Le rapport préconise la création de zones marines préservées permettant aux poissons femelles d'atteindre la taille adulte, augmentant ainsi sensiblement leur fertilité, jugeant qu'il s'agit d'une solution vitale. Il conseille aussi de revoir la taille des flottes de pêche pour favoriser des bateaux plus petits. « Les solutions sont sous la main, mais la volonté politique et une économie ordonnée sont nécessaires », a insisté M. Sukhdev. publicité  >   


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