Le cauchemar des automobilistes

Un véritable cauchemar aura été cet après-midi de dimanche pour les automobilistes constantinois. A partir de 17 heures, horaire de sortie des administrations, et sous un violent orage, toutes les rues principales du centre-ville étaient bloquées par une circulation démentielle. Les carrefours du centre, les avenues Belouizdad, celle de Aouati Mostefa, le rond-point du stade Benabdelmalek, l'avenue Kaddour Boumeddous, etc. étaient inaccessibles. Ainsi, à titre d'exemple, il fallait une bonne dizaine de minutes pour franchir la cinquantaine de mètres du rond-point de la place du 1er Novembre, où fonctionnent les seuls feux de circulation de la ville. Certains conducteurs connaissant bien la ville ont tenté d'échapper à ces embouteillages en se faufilant dans les nombreuses ruelles qui sillonnent le centre, mais ils se sont retrouvés bloqués, car beaucoup de monde a eu la même idée. Certains affirment «qu'il a fallu plus d'une heure pour se rendre du boulevard Zighoud Youcef aux SIOLOC, parcours qui ne prend habituellement que dix minutes. Même les policiers en faction à hauteur de la Pyramide ont fini par baisser les bras devant une situation des plus inextricables. Des voitures nez à nez, des triples et quadruples files, des empiétements des sens giratoires, des bus encombrants... Et la galère ne s'arrête pas là. Les doubles voies express du rond-point de l'ENTV et celle qui relie Boussouf à Sidi Mabrouk étaient aussi encombrées. Ce n'est que vers 18 heures 30 que la situation a commencé à se débloquer. Et compte tenu de la particularité du centre-ville, presque entièrement perché sur un rocher avec des rues étroites et souvent abruptes, ce ne sera pas demain qu'une solution risque d'être trouvée.