Le cauchemar continue

Les routes comptent quotidiennement des victimes. En 48 heures, cinq personnes sont mortes et 35 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation enregistrés durant les dernières 48 heures, à travers le territoire national, a-t-on indiqué hier, dans un bilan de la Protection civile.Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya de Médéa avec deux personnes décédées et neuf autres blessées, suite au renversement d'un camion sur la RN60 au lieudit Ezzaouia, commune de Ouled Hella, daïra de Ouled Antar, relève la Protection civile. Par ailleurs, et durant la même période, les éléments de la Protection civile de la wilaya de Aïn Defla sont intervenus pour l'évacuation vers l'hôpital local femme décédée asphyxie par le monoxyde de carbone, émanant du chauffe-bain. Les éléments de la Protection civile sont également intervenus pour l'évacuation de 14 personnes incommodés par CO dans les wilayas de Aïn Defla (1), à Béjaïa (5), Médéa et Bordj Bou-Arréridj (4 personnes chacune), ajoute la même source. En ce qui concerne les accidents de la route, il faut savoir que le facteur humain est majoritairement la cause des cauchemars que subit la route chaque année. Parmi les facteurs humains, c'est l'excès de vitesse. Pour rappel, dans ce contexte, un nouveau texte de loi a été publié, au début du mois en cours, pour définir les vitesses maximales, tant en ville que sur les autoroutes, des camions et des bus. Signée par le ministre des Transports, il s'agit d'un arrêté interministériel qui limite les vitesses maximales des véhicules de transport de personnes et de marchandises, dont le poids total autorisé en charge (remorques comprises) est supérieur à 3,5 tonnes. Ces derniers, qui causent, chaque année, près de 7 000 sinistres sur les routes, sont appelés à observer les nouvelles règles de la sécurité routière en termes de vitesse et de comportement routier. Ainsi, le nouvel arrêté fixe les vitesses maximales des transports de voyageurs et comportant plus de neuf places à 100 km/h sur les autoroutes, à 80 km/h en dehors des agglomérations et sur les routes autres que les autoroutes et à 40 km/h en agglomération. Ces derniers sont notamment appelés à vérifier la capacité de la charge et des mesures de sécurité des véhicules avant chaque départ. La même loi définit pour les transports de marchandises, et dont le poids est supérieur à 3,5 tonnes (chargés) et inférieur ou égal à 19 tonnes, des vitesses maximales à 90 km/h sur les autoroutes, à 80 km/h en dehors des agglomérations et sur les routes autres que les autoroutes et à 40 km/h en agglomération. L'Union algérienne des sociétés d'assurance et de réassurance (UAR) avait réalisé une étude détaillée sur la situation et les perspectives du secteur des assurances en Algérie.