Rallier le
nouveau pôle universitaire de Belgaïd est devenu un véritable casse-tête pour
des centaines d'étudiants, notamment ceux habitants les quartiers éloignés du
centre-ville. Selon des parents d'étudiantes qui se sont déplacés hier au siège
de notre rédaction, les étudiants de certains quartiers, à l'image d'Ekmühl,
Maraval ou de certaines localités telle El-Kerma ou Es-Sénia sont contraints de
se réveiller aux premières heures du matin pour rejoindre l'arrêt des bus
reliant Oran à l'université, à proximité du lycée Lotfi. «Les étudiants sont
obligés de prendre deux navettes avant de rallier l'arrêt des bus au
centre-ville. Hier, des étudiantes ont été contraintes de cotiser pour prendre
un taxi jusqu'à l'université moyennant 500 DA», affirme une parente. Des
parents lancent un appel pressant aux responsables concernés pour la mise en
service de nouvelles stations pour les étudiants des quartiers éloignés et ceux
des communes limitrophes. «Nous sommes prêts à payer le prix de l'abonnement
exigé», ajoute notre interlocutrice. Les parents affirment, en outre, qu'il est
impératif de renforcer la sécurité aux environs de ce nouveau pôle
universitaire et éviter ainsi d'éventuelles agressions, notamment pour les
étudiantes qui arrivent tôt le matin. Il est à rappeler qu'une première tranche
du pôle universitaire, qui compte 27.000 places pédagogiques, a été
réceptionnée dès cette rentrée. Comme prévu initialement, ce sont les étudiants
des facultés de droit et des sciences de la Terre qui ont eu le privilège
d'être les premiers étudiants de cet ensemble universitaire.
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Posté Le : 01/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Djamel B
Source : www.lequotidien-oran.com