Algérie

Le casse-tête du transport vers le pôle universitaire de Belgaïd



Rallier le nouveau pôle universitaire de Belgaïd est devenu un véritable casse-tête pour des centaines d'étudiants, notamment ceux habitants les quartiers éloignés du centre-ville. Selon des parents d'étudiantes qui se sont déplacés hier au siège de notre rédaction, les étudiants de certains quartiers, à l'image d'Ekmühl, Maraval ou de certaines localités telle El-Kerma ou Es-Sénia sont contraints de se réveiller aux premières heures du matin pour rejoindre l'arrêt des bus reliant Oran à l'université, à proximité du lycée Lotfi. «Les étudiants sont obligés de prendre deux navettes avant de rallier l'arrêt des bus au centre-ville. Hier, des étudiantes ont été contraintes de cotiser pour prendre un taxi jusqu'à l'université moyennant 500 DA», affirme une parente. Des parents lancent un appel pressant aux responsables concernés pour la mise en service de nouvelles stations pour les étudiants des quartiers éloignés et ceux des communes limitrophes. «Nous sommes prêts à payer le prix de l'abonnement exigé», ajoute notre interlocutrice. Les parents affirment, en outre, qu'il est impératif de renforcer la sécurité aux environs de ce nouveau pôle universitaire et éviter ainsi d'éventuelles agressions, notamment pour les étudiantes qui arrivent tôt le matin. Il est à rappeler qu'une première tranche du pôle universitaire, qui compte 27.000 places pédagogiques, a été réceptionnée dès cette rentrée. Comme prévu initialement, ce sont les étudiants des facultés de droit et des sciences de la Terre qui ont eu le privilège d'être les premiers étudiants de cet ensemble universitaire.




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