Algérie

Le casse-tête des trous et des nids-de-poule



Cela fait bientôt trois ans que les rues de Constantine, centre-ville etfaubourgs inclus, sont dégradées à un point où, et de l'aveu des usagersnotamment les chauffeurs de taxis et de bus, «si rien n'est rapidemententrepris pour enrayer cette lente mais irrémédiable érosion, il ne sera pluspossible de rouler sans risque et sans danger à travers la ville et ses prochesbanlieues». En effet, dans la partie Est, les rues principales aussi bien quesecondaires sont dans un état de dégradation jamais atteint. Sidi Mabroukinférieur et supérieur sont devenus des quartiers à éviter pour les véhiculeset seuls les bus et quelques taxis, bien obligés, osent s'y aventurer. Les ruesprincipales de ces deux quartiers sont truffées de nids-de-poule que lesservices de voirie rafistolent moyennant quelques pelletées de sable et degoudron. Mais, soutiennent de nombreux citoyens, ce rapiéçage ne tient pas plusde quelques semaines, voire quelques jours. Il suffit d'une pluie torrentielleou du passage répété de bus et autres poids lourds pour que le bitumage sauteet que le trou se creuse davantage. Il sera comblé à plusieurs reprises sansparvenir à un résultat définitif et satisfaisant.  Ces nids-de-poule qui se trouventsur plus de la moitié des rues principales et secondaires de Constantineobligent les véhicules à slalomer pour les éviter et ce faisant prennent lerisque de provoquer des accidents ou de heurter des piétons. A cette époque del'année, certaines rues deviennent tout à fait impraticables, les nids-de-poulene faisant que se creuser et s'élargir rendant tout passage risqué et pour lesvéhicules et pour les piétons. Cette dégradation ne concerne pas uniquementSidi Mabrouk. Elle touche aussi bien les grands boulevards, les voies express,que la plupart des autres cités et faubourgs comme Boussouf, Boudjennana etplus loin encore l'axe de sortie vers El-Khroub et le Hamma, ou la routeconduisant à la ville nouvelle et Zouaghi.  Par ailleurs, là où sont passésles nouvelles conduites d'eau ou d'assainissement ou encore des tuyaux de gaz,subsistent, bien après la fin du chantier, de profondes tranchées souvent malcomblées. Ce sont ces crevasses que craignent le plus les automobilistes et lesconducteurs d'engins tant les risques sont grands de voir « leurs rouess'enfoncer jusqu'aux essieux et subir des dégâts sérieux ». Qu'il s'agisse decrevasses ou d'ornières ou encore de tranchées ouvertes, « rarement les travauxde remise en état sont effectués correctement et dans le meilleur des cas ilsne résistent pas longtemps au passage des poids lourds et des voitures légères».  A la direction de l'urbanisme del'APC Constantine qui se charge de l'entretien des rues de la ville, il nous aété répondu que le service de voirie s'efforce pour l'instant de limiter lesdégâts, mais il n'est pas possible de faire un travail en profondeur tant quela réfection du réseau d'assainissement confié dont les travaux sont en coursn'est pas achevée. La reprise de l'ensemble des rues est envisagée avecnotamment la pose d'un tapis définitif.  Mais faut-il encore que tous lesprojets nécessitant de creuser la chaussée actuellement en cours soientdéfinitivement terminés.




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