Algérie

le casse-tête des interminables bouchons Plusieurs axes routiers bloqués



le casse-tête des interminables bouchons                                    Plusieurs axes routiers bloqués
Les bouchons asphyxient plusieurs axes routiers de la capitale. Aux heures de pointe, certaines rues sont complètement à éviter.
Au c'ur d'Alger, le boulevard Mohamed V, la rue Larbi Ben M'hidi et les artères de Bab El Oued mettent les nerfs des conducteurs à rude épreuve. Même constat sur la voie menant vers les communes de Raïs Hamidou, Hammamet et Aïn Benian, sur la route longeant le front de mer. A l'est, c'est au niveau du carrefour de Cinq Maisons, sur le point de passage du tramway que la circulation connaît de grandes perturbations. Bien d'autres chefs-lieux de commune ne dérogent pas à la règle. Si certains lieux n'ont pas bénéficié de travaux d'élargissement et d'ouvrages d'art pour tenter de désengorger la circulation, dans d'autres points, ayant bénéficié d'infrastructures routières, la situation n'est pas meilleure.
C'est le cas notamment de la commune d'El Biar et du carrefour de Chevalley sur les hauteurs d'Alger, où certaines destinations sont de véritables casse-tête. Outre les résidants, des milliers de travailleurs sont pris au piège matin et soir, à la rentrée et à la sortie de leur travail. Aussi, la situation n'est pas meilleure sur les voies rapides. Sur la rocade sud, l'on relève plusieurs points noirs, dus, pour certains, aux barrages de police. A Bir Mourad Raïs et au niveau du complexe olympique Mohamed Boudiaf, les bouchons s'étalent sur plusieurs kilomètres. Sur l'autoroute menant vers la commune de Zéralda, un autre bouchon énorme se forme chaque jour. Pis, à la sortie de Dar El Beïda, les automobilistes sont confrontés à un embouteillage quasi permanent.
Cette situation s'explique principalement par la rentrée sociale et le flux important des véhicules venant sur Alger. Il faut même s'attendre au pire dans les prochains jours, avec notamment la rentrée universitaire. Faut-il préciser, sur ce point, que des centaines de bus de transport universitaire circulent quotidiennement à Alger.
Certains leur imputent la responsabilité des blocages que connaît la circulation sur bien des axes routiers. Tout compte fait, les Algérois et les milliers de citoyens qui affluent ou transitent par la première ville du pays continueront encore à souffrir des interminables embouteillages que rien ne semble pouvoir éliminer. Mieux encore, certaines localités risquent d'en souffrir éternellement en raison de l'absence de projets d'infrastructures routières, mais surtout des difficultés de leur réalisation.
C'est le cas notamment des communes d'El Achour et Draria, qui continuent, malgré la saturation de leurs routes, d'accueillir des projets de construction de logements, ce qui aura comme répercussion l'augmentation du trafic routier. En attendant que l'extension du métro d'Alger soit réalisée et que de nouveaux moyens de transport public desservent des destinations jusque-là non couvertes, les habitants sont obligés de prendre leur mal en patience.


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