Le casse-tête des compteurs électriques

Les colonnesmontantes, l'action  permanente de la SONELGAZen matière de prestation de service, la diminution de la fraude, la sécurité ducitoyen, et enfin la célérité dans l'intervention en cas de panne, tels furentles thèmes abordés au cours d'une conférence de presse tenue hier au siège dela direction régionale de Sonelgaz.  Entamé en 2000 à travers tout le territoirenational, et sur presque tout le parc d'immeubles, le procédé de regroupementdes compteurs d'électricité à l'intérieur de colonnes montantes aurait, selonles animateurs de cette conférence, rapidement porté ses fruits, même si cesderniers ne perdent pas de vue que le risque zéro n'existe pas. Ni la fraude,ni les accidents et encore moins l'adhésion générale du citoyen ne sont venusconforter la SONELGAZ dans cette entreprise à risques. Ce sont globalement septà huit accidents plus ou moins graves, qui sont régulièrement signalés, chaqueannée. De 2000 à ce jour, à Constantine ce sont pas moins de 43 incidents de cegenre qui ont été recensés par les différents services de la SONELGAZ. Généralement, précisent M.Athmani etBoufoula, responsables à Sonelgaz, ce sont les problèmes d'étanchéité qui sontà l'origine de ces déboires difficilement contrôlables mais dont le nombre sefait nettement décroissant.Sur le planfinancier, les moyens déployés pour la pose de ces quelques 1654 colonnesdépasserait les 13 milliards de centimes pour une période n'excédant pas lessept ans. Et comme pour conforter leur argumentaire, les conférenciersprésentent la curiosité de la journée, en l'occurrence une caméra à infrarouge,un instrument capable - selon les responsables de la SONELGAZ - de déceler lamoindre anomalie dans le fonctionnement de la colonne. La caméra, qui supplée àla faiblesse de l'oeil nu, va donc permettre de prévenir et logiquementpermettre aux services de maintenance d'intervenir dans des opérations deprévoyance. Même si les conférenciers sont convaincus qu'une seule camérapourrait répondre efficacement aux besoins de la wilaya, des observateurssceptiques préfèrent attendre pour émettre le moindre jugement.