Algérie

Le casse-tête de la pièce de rechange « taïwan »



L'Algérie, à l'instar des autres pays du monde et du Maghreb, est touchée de plein fouet par la contrefaçon. Un phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur, engendrant des conséquences néfastes pour l'économie nationale. Dans ce cadre, une journée d'étude sur la problématique du contrôle du marché de la pièce de rechange et le service après-vente est prévue le 4 mai prochain à Oran.  Organisée par les membres de l'Association des consommateurs d'Oran, cette rencontre verra la participation d'experts techniques spécialisés en métallurgie, le responsable de la consommation au niveau du ministère du Commerce et d'autres cadres. En effet, cette journée d'étude est la première à Oran, après celle organisée à Alger et dans l'est du pays. Conscients du danger que représente la pièce détachée contrefaite, les membres de l'Association des consommateurs tirent la sonnette d'alarme et appellent à la vigilance et au renforcement du dispositif de contrôle. « 60% des pièces détachées sur le marché algérien sont non conformes », explique M. Hariz, ajoutant qu'à l'exception du laboratoire de Sidi Abdellah dans la wilaya d'Alger, qui est en cours de réalisation, aucune structure spécialisée n'existe pour le contrôle des pièces de rechange. Ainsi, l'accent sera mis également sur le service après-vente, voir si les garanties sont respectées et s'assurer que tout le réseau lié à la sécurité et à la qualité du produit est largement réglementé, comme édicté dans les documents. Après les produits agroalimentaires et les cosmétiques, c'est autour de ce dossier que les réflexions seront dégagées, le tout dans le but de sensibiliser les pouvoirs publics sur le rôle que joue un laboratoire spécialisé dans le contrôle de la pièce de rechange. En effet, l'étude du ministère du Commerce révèle l'existence de ces trois types de produits contrefaits en Algérie. A noter que les produits en provenance d'Asie occupent 53% des produits commercialisés en Algérie, alors que l'Europe vient en deuxième position, suivie des pays arabes. Le dispositif de lutte contre ce phénomène porte, rappelons-le, sur l'actualisation de la liste des produits à contrôler, l'élaboration d'un plan de formation pour les agents du commerce et la mise en place d'une banque de données, laquelle renseignera sur le produit, le service et la licence accordée par une marque protégée en Algérie.


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