Algérie

Le caroubier, la nouvelle richesse du Dahra



Le caroubier, arbre centenaire aussi ancien que l'olivier, est un véritable trésor à même de participer au développement économique. C'est ce qu'estiment les représentants de l'Association de l'environnement ainsi que les chercheurs de l'école nationale supérieure d'agronomie de Mostaganem.«Les promoteurs d'investissements agricoles et les structures d'appui aux projets dans ce secteur doivent anticiper la réussite de telles entreprises à l'avenir», recommandent les représentants de l'Association de l'environnement qui lance, avec l'aide du fonds national de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), du fonds national de soutien au microcrédit (Angem), ou la Caisse nationale d'assurance chômage (Cnac), une initiative pour accompagner les nouveaux promoteurs intéressés par cette culture.
Le caroubier possède un intérêt socio-économique et écologique considérable. Tous les constituants de la graine du caroubier renferment des bienfaits médicinaux. Le caroube est connue pour ses gousses et ses graines ; sa pulpe est un substitut naturel du cacao, utilisé pour la préparation du chocolat.
Le caroubier est méconnu chez beaucoup d'arboriculteurs et agriculteurs, malgré l'engouement et l'intérêt que lui avaient portés jadis quelques promoteurs économiques à des fins d'exportation. Mais, avec l'urbanisation croissante et l'exode rural, les caroubiers ont été délaissés et la production a terriblement baissé sinon disparue.
Les arbres sont plantés en général sur le littoral, vu qu'ils ne supportent pas les températures négatives. Il y a quelques mois, quelque 200 caroubiers ont été plantés dans la ferme pilote «Si Mourad», dans la localité de Sidi-Ali, et le résultat montre que la stabilité des plants est satisfaisante.
L'âge de fructification varie et des boutures prélevées sur les arbres peuvent porter des gousses en peu de temps. D'ici 2 ou 3 années, avec une bonne irrigation, ces arbres devraient produire une quantité non négligeable de caroube. «C'est une belle opportunité de faire revenir les caroubiers dans la région et principalement en Algérie, mais aussi d'enrichir l'environnement», relève un professeur d'agronomie.
A. Bensadok


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