Algérie

Le Carnet du Midi



1938 L'éternel adolescent
Eddie Cochran voit le jour au Minnesota. C'est un chanteur américain de rock'n'roll et de rockabilly.
Durant sa jeunesse, il prend des leçons de musique à l'école qu'il abandonne très vite car on lui demande de jouer en plus du piano. C'est donc à la maison qu'il continue sa formation sur la guitare familiale et en écoutant des airs de country music à la radio. De plus en plus attiré par la guitare, il en acquiert d'autres modèles. Il n'a que 15 ans mais son don pour la musique est évident. En 1957, Cochran sort son premier succès Sittin in the Balcony, un des rares titres qu'il enregistre qui soit écrit par un autre auteur. Durant sa brève carrière, Eddie Cochran remporte un certain nombre de succès dans le Rock'n Roll. Le 16 avril 1960, alors qu'il se rend en taxi de Bristol à l'aéroport de Londres, en compagnie de sa fiancée Sharon Sheeley et du chanteur Gene Vincent, il est victime d'un accident : le taxi s'encastre dans un réverbère. Transporté à l'hôpital dans un état grave, il meurt le lendemain, à peine âgé de 21 ans
1905 Un poète parnassien
José-Maria de Heredia né José María de Heredia Girard né à Santiago de Cuba est un homme de lettres d'origine cubaine, né sujet espagnol et naturalisé français en 1893. En tant que poète, c'est un des maîtres du mouvement parnassien, véritable joaillier du vers. Son 'uvre poétique est constituée d'un unique recueil, Les Trophées, comprenant 118 sonnets qui retracent l'histoire du monde. Il vint en France à l'âge de neuf ans pour poursuivre ses études et obtient son baccalauréat. De retour à Cuba en juin 1859, il passa un an à La Havane, approfondissant sa connaissance de la langue et de la littérature espagnoles avec le projet d'y poursuivre éventuellement des études de droit. C'est à Cuba qu'il composa les premiers poèmes français qui nous sont parvenus. Mais il n'y trouva pas l'ambiance de travail qu'il avait connue en France, et l'équivalence du baccalauréat français lui fut refusée pour des raisons administratives. Il revint donc en France, il s'inscrit à la Faculté de droit. Ses ambitions et ses goûts étaient plus littéraires que juridiques, et la fortune de sa famille, gérée avec précision et rigueur par sa mère lui épargna pendant un certain temps les difficultés matérielles. Il continua donc à écrire des poèmes, en particulier des sonnets. Poète parnassien, il devint célèbre dans le milieu littéraire parisien. Pourtant, il publia peu, faisant paraître ses poésies dans des revues littéraires de faible diffusion avant de les réunir fort tard, en 1893, en un volume de 118 sonnets, Les Trophées. Il est Elu à l'Académie française le 22 février 1894. Il mourut ce jour
1975 Un record de longévité
Guy Mollet, né dans l'Orne en France était un homme politique français, dont la carrière culmina avec son passage à la présidence du Conseil sous la Quatrième République (février 1956-juin 1957).
Il fut secrétaire général du Parti socialiste (SFIO). Pupille de la nation, Guy Mollet adhère à la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) dès 1923, alors qu'il n'a pas encore dix-huit ans. Après avoir obtenu sa licence, il devient professeur d'anglais et milite activement au sein du syndicalisme enseignant. Mobilisé en 1940, il est fait prisonnier. Libéré en juin 1941il s'engage quelques mois plus tard dans la Résistance au sein de l'Organisation civile et militaire(OCM. Il est élu maire et conseiller général d'Arras puis devient en 1946 secrétaire général de la SFIO. En 1956, lors de la campagne pour les élections législatives, il anime, aux côtés de Pierre Mendès France, François Mitterrand et Jacques Chaban-Delmas, le « Front républicain ». Alors que le président René Cotypropose à Pierre Mendès France de former un gouvernement en 1956, celui-ci refuse et lui suggère Guy Mollet. À propos de l'Algérie, il est le dirigeant du Front républicain aux idées les plus avancées : la guerre est pour lui « imbécile et sans issue » ; l'indépendance est dictée par le bon sens.
Confronté, lors d'une visite à Alger le 6 février 1956, à l'hostilité violente (jets de légumes, cris, menaces de mort explicites) de la population d'origine européenne (appelée journée des tomates), puis à l'impossibilité de réunir une majorité parlementaire sur une ligne libérale en Algérie, il s'engage dans une politique répressive et refuse toute solution négociée avant la conclusion d'un cessez-le-feu. Dès le 6 avril 1956, il demande au comité international de la Croix Rouge d'envoyer une mission en Algérie pour enquêter sur les conditions de vie des militants du Front de libération nationale détenus par les autorités françaises. En octobre 1956, il rencontre Hubert Beuve-Méryet lui demande des précisions sur les accusations de torture pratiquées par certains soldats. Le directeur du Monde lui ayant remis un dossier d'une vingtaine de feuilles. Après avoir été mis en minorité par l'Assemblée nationale, le cabinet Mollet, qui détient le record de longévité de la IVe République, chute en mai 1957. Il décède ce jour à paris.
1938 L'éternel adolescent
Eddie Cochran voit le jour au Minnesota. C'est un chanteur américain de rock'n'roll et de rockabilly.
Durant sa jeunesse, il prend des leçons de musique à l'école qu'il abandonne très vite car on lui demande de jouer en plus du piano. C'est donc à la maison qu'il continue sa formation sur la guitare familiale et en écoutant des airs de country music à la radio. De plus en plus attiré par la guitare, il en acquiert d'autres modèles. Il n'a que 15 ans mais son don pour la musique est évident. En 1957, Cochran sort son premier succès Sittin in the Balcony, un des rares titres qu'il enregistre qui soit écrit par un autre auteur. Durant sa brève carrière, Eddie Cochran remporte un certain nombre de succès dans le Rock'n Roll. Le 16 avril 1960, alors qu'il se rend en taxi de Bristol à l'aéroport de Londres, en compagnie de sa fiancée Sharon Sheeley et du chanteur Gene Vincent, il est victime d'un accident : le taxi s'encastre dans un réverbère. Transporté à l'hôpital dans un état grave, il meurt le lendemain, à peine âgé de 21 ans
1905 Un poète parnassien
José-Maria de Heredia né José María de Heredia Girard né à Santiago de Cuba est un homme de lettres d'origine cubaine, né sujet espagnol et naturalisé français en 1893. En tant que poète, c'est un des maîtres du mouvement parnassien, véritable joaillier du vers. Son 'uvre poétique est constituée d'un unique recueil, Les Trophées, comprenant 118 sonnets qui retracent l'histoire du monde. Il vint en France à l'âge de neuf ans pour poursuivre ses études et obtient son baccalauréat. De retour à Cuba en juin 1859, il passa un an à La Havane, approfondissant sa connaissance de la langue et de la littérature espagnoles avec le projet d'y poursuivre éventuellement des études de droit. C'est à Cuba qu'il composa les premiers poèmes français qui nous sont parvenus. Mais il n'y trouva pas l'ambiance de travail qu'il avait connue en France, et l'équivalence du baccalauréat français lui fut refusée pour des raisons administratives. Il revint donc en France, il s'inscrit à la Faculté de droit. Ses ambitions et ses goûts étaient plus littéraires que juridiques, et la fortune de sa famille, gérée avec précision et rigueur par sa mère lui épargna pendant un certain temps les difficultés matérielles. Il continua donc à écrire des poèmes, en particulier des sonnets. Poète parnassien, il devint célèbre dans le milieu littéraire parisien. Pourtant, il publia peu, faisant paraître ses poésies dans des revues littéraires de faible diffusion avant de les réunir fort tard, en 1893, en un volume de 118 sonnets, Les Trophées. Il est Elu à l'Académie française le 22 février 1894. Il mourut ce jour
1975 Un record de longévité
Guy Mollet, né dans l'Orne en France était un homme politique français, dont la carrière culmina avec son passage à la présidence du Conseil sous la Quatrième République (février 1956-juin 1957).
Il fut secrétaire général du Parti socialiste (SFIO). Pupille de la nation, Guy Mollet adhère à la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) dès 1923, alors qu'il n'a pas encore dix-huit ans. Après avoir obtenu sa licence, il devient professeur d'anglais et milite activement au sein du syndicalisme enseignant. Mobilisé en 1940, il est fait prisonnier. Libéré en juin 1941il s'engage quelques mois plus tard dans la Résistance au sein de l'Organisation civile et militaire(OCM. Il est élu maire et conseiller général d'Arras puis devient en 1946 secrétaire général de la SFIO. En 1956, lors de la campagne pour les élections législatives, il anime, aux côtés de Pierre Mendès France, François Mitterrand et Jacques Chaban-Delmas, le « Front républicain ». Alors que le président René Cotypropose à Pierre Mendès France de former un gouvernement en 1956, celui-ci refuse et lui suggère Guy Mollet. À propos de l'Algérie, il est le dirigeant du Front républicain aux idées les plus avancées : la guerre est pour lui « imbécile et sans issue » ; l'indépendance est dictée par le bon sens.
Confronté, lors d'une visite à Alger le 6 février 1956, à l'hostilité violente (jets de légumes, cris, menaces de mort explicites) de la population d'origine européenne (appelée journée des tomates), puis à l'impossibilité de réunir une majorité parlementaire sur une ligne libérale en Algérie, il s'engage dans une politique répressive et refuse toute solution négociée avant la conclusion d'un cessez-le-feu. Dès le 6 avril 1956, il demande au comité international de la Croix Rouge d'envoyer une mission en Algérie pour enquêter sur les conditions de vie des militants du Front de libération nationale détenus par les autorités françaises. En octobre 1956, il rencontre Hubert Beuve-Méryet lui demande des précisions sur les accusations de torture pratiquées par certains soldats. Le directeur du Monde lui ayant remis un dossier d'une vingtaine de feuilles. Après avoir été mis en minorité par l'Assemblée nationale, le cabinet Mollet, qui détient le record de longévité de la IVe République, chute en mai 1957. Il décède ce jour à paris.


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