Le câprier, une curiosité dans le jardin des "Dardars"

Cet arbrisseau méditerranéen est très présent dans la région de Beni Haroun, wilaya de Mila.

Néanmoins à Constantine ville, il est également présent. Je l'ai observé la première fois, aux abords des ateliers de la SNTF de Sidi Mabrouk, et également au niveau des ruines de la vieille ville, plus exactement à Rahbathe Essouf.

Au niveau du jardin des "Dardars", j'ai trois plants spontanés dont un au niveau de la clôture, sur la route menant au Mansourah. A l'extèrieur, d'autres sujets de câpriers bien venants existent, mais sont menacés par l'opération de désherbage exécutée chaque année, contre les feux de forêts.

C'est une espèce qui se contente de sols pauvres et même caillouteux et résiste bien à la sécheresse que nous observons ces dernières années (dérèglement du climat). Elle mérite d'être développée pour la diversification de notre agriculture et l'industrie de conserverie...

En horticulture, le câprier peut également être utilisé comme plant ornemental pour sa forme, ses belles feuilles et fleurs et qui nécessitera peu d'entretien et d'arrosage en été.

A Mila et Jijel fait l'objet de cueillette... et d'exportation, mais n'est pas cultivé.

Nom scientifique: Capparis spinosa L.

Par Karaali Abdelouahab
Constantine, samedi 12 mai 2012

<< trés beaux

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Posté Le : 13/05/2012
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Source : fr.wikipedia.org

Des entreprises belges intéressées par le câprier de Tébessa: Un groupe d'opérateurs du royaume de Belgique est attendu “dans les prochains jours” pour finaliser avec les responsables locaux du secteur agricole les modalités liées aux premières expéditions de cet arbrisseau méditerranéen cultivé pour ses boutons floraux (câpres). Le câprier de Tébessa intéresse des entreprises belges qui veulent l'utiliser dans l’industrie pharmaceutique et les cosmétiques, a-t-on appris hier de la représentation régionale du Haut-Commissariat au développement des steppes (HCDS). Salah Eddine Kellil, directeur régional de cet organisme, a fait savoir qu'un groupe d'opérateurs du royaume de Belgique est attendu “dans les prochains jours” à Tébessa pour finaliser avec les responsables locaux du secteur agricole les modalités liées aux premières expéditions de cet arbrisseau méditerranéen cultivé pour ses boutons floraux (câpres). Les boutons floraux du câprier de Tébessa, connu pour sa qualité supérieure, sont utilisés, selon la même source, dans la production de divers médicaments et de produits cosmétiques pour la peau, en plus de leur emploi comme condiment apprécié ou comme tisane. Extrêmement robuste, le câprier pousse spontanément dans plusieurs endroits de la wilaya de Tébessa, surtout sur les sols pauvres et caillouteux. Ses grandes fleurs, très odorantes, ont une durée de vie très courte. Le câprier est cédé à 400 DA le kg au marché local. Par ailleurs, plus de quatre milliards de dinars ont été consacrés au développement de l'arboriculture dans la wilaya de Tébessa depuis le début de la mise en œuvre du programme national de développement agricole, indique-t-on dimanche à la direction des services agricoles. Cette source a souligné, que cet investissement, financé conjointement par le Fonds national de régularisation et de développement agricole (FNRDA) et les agriculteurs bénéficiaires, a satisfait, entre autres, les nouvelles extensions arboricoles réalisées, le forage et l'équipement de puits d'irrigation, la construction de bassins et également les coûts d'acquisition de matériel agricole et du système goutte-à-goutte. La superficie arboricole de la wilaya est passée entre 2000 et 2009 de 3 000 à près de 10 000 hectares et la priorité a été accordée à l'oliveraie, occupant actuellement environ 6 000 ha de la surface arboricole de la wilaya. Les autres plantations effectuées ont concerné notamment le pommier, l'abricotier, le poirier, les grenadiers, les figuiers, les amandiers et les noyers. Le patrimoine oléicole de la wilaya est estimé actuellement à plus de 99 000 oliviers dont 49 200 ha ont été plantés par les services agricoles, 38 333 par la conservation des forêts et 11 738 par la Générale de la concession agricole (GCA). L'arboriculture de la wilaya sera renforcée durant la campagne de reboisement en cours (2009/2010) par 40 000 oliviers et 5 000 autres plants fruitiers. Les olives Ferkani et Chemlel sont les variétés les plus appréciées au marché de la wilaya de Tébessa. À rappeler que la dernière récolte d'olives a enregistré dans cette wilaya un rendement important, comparativement aux précédentes campagnes. Cette production, évaluée à plus de 25 tonnes, a été acquise grâce au soutien de l'État accordé aux agriculteurs, favorisant le développement de leurs activités agricoles. (Article paru sur le quotidien Liberté du mardi 1er décembre 2009).
Karaali Abdelouahab - La sentinelle de l'environnement - Constantine, Algérie

26/11/2012 - 47270

Observation en date du dimanche 25 novembre 2012. Un pan de la Médina de Constantine EN RUINE, la nature reprend ses droits: A proximité de Rahbathe souf, au niveau des maisons en ruine, trois (3) touffes bien venantes de câprier. Cette espèce est de plus en plus visible dans l'environnement de Constantine (forêt du Mansourah, abords des ateliers de la SNTF au niveau de Daksi...). Espèce qui s'adapte bien au changement climatique (séchersse, hausse des températures, sols pauvres même sur une route goudronnée...)...
Karaali Abdelouahab - Constantine, Algérie

26/11/2012 - 47260

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