Le cap vers le haut niveau '

,Il faut espérer que le football national arrive à monter quelques marches pour réussir le haut niveau qui est chez quelques clubs presque impossible, estiment de nombreux professionnels de la balle ronde.Comment assurer un spectacle de qualité '
Ceux qui suivent le dérouler des matchs, espèrent avoir droit à des rencontres de football plaisantes, puisque ce sport n'en finit pas de faire parler de lui. Idolâtré ou détesté, chacun a un avis certes, mais ce rêve qui devrait alimenter les débats des émissions télés, passe souvent à côté pour aborder des sujets comme ceux des : transferts records, des entraîneurs, des frasques des joueurs, limogeage, salaires indécents, corruption... disant d'une manière tout aussi simple qu'à l'amour du beau jeu et du fair-play qui font déplacer des milliers de supporters, c'est plutôt cette passion qu'ils nous font imposer.
Le rêve d'un haut niveau, et le rêve d'en finir avec la violence
Souhaitons que cette nouvelle tranche 2023/2024, ne se calque pas sur la précédente, et qu'elle évite à ce qu'elle nous renvoie aux faits et gestes de petits garçons rêvant de devenir joueur, de suivre les pas des stars et leurs qualités professionnels. Un fait refait surface et inquiète les supporters et les responsables chargés de la sécurité, il s'agit de cette violence qui prend place dans les gradins.
Lors du derby de l'ouest entre l'ASO et le Mouloudia d'Oran, des énergumènes étaient dans les gradins pour entacher cette rencontre par des scènes de violences, jets de projectiles et de pierres ce derby. Des scènes qui font peur et menacent le développement du football national. Les quatre rencontres qui viennent d'ouvrir le rideau de cette nouvelle saison, semble avoir du mal à chasser le naturel, disant que ce n'est pas le cas pour toutes les équipes qui promettent un haut niveau grâce à des joueurs de haute qualité, contrairement à une autre catégorie, qui continuent à ignorer le pourquoi de leur présence sur le terrain, si ce n'est seulement inscrire des buts mais pas de contribuer à relever le niveau du football national.
Un autre sujet s'est vite imposé dans les discussions, à savoir celui du football féminin. Marwa, étudiante de son état, espère que la prochaine équipe de l'instance, pensera à se mobiliser pour que le foot féminin s'extériorise à l'instar des autres nations africaines et arabes.
Le souci de l'un les espoirs de l'autre
« Cette question est aussi l'affaire des entraîneurs et des membres du staff qui devront mettre en avant le don, le talent et la vocation, seules justifications de la réussite sportive », nous soufflait brièvement Mustapha Kouici. Un ex international, nous dira au téléphone que «ces notions ne valent cependant pas grand-chose face à la réalité des terrains. N'est-il pas dit que celui qui veut un jour signer professionnel, il faut qu'il se déclare prêt à accepter critères de recrutement, non seulement et à s'engager à tout faire pour acquérir les qualités d'un joueur d'élite mais à attester de sa capacité à faire briller l'équipe entière».
L'histoire des entraîneurs qui surprend
A peine enclenche la saison que deux entraîneurs plient bagage, pour ne pas avoir régularisé leur situation avec la CNRL Cette obligation qui les fait partir ne les autorise pas à négocier l'incorporation de nouveaux joueurs, pire encore, son club sera frappé de plein fouet puisqu'il risque ne pas espérer disputer le premier match de la saison à cause de la fameuse convention signée par le CSA, ceci d'une part et d'autre part, la couleur de la saison à peine ouverte que voilà deux entraîneurs, et pas des moindres, s'effacent de leurs clubs respectifs. Il s'agit de Abdelkader Amrani et Nadir Leknaoui, le premier de l'ES Sétif et le second du Paradou AC. On évince deux Algériens au profit de deux étrangers. Ce malaise qui s'intensifie ne serait pas le fruit d'un hasard, en plus de Patrice Beaumelle du MC Alger, les acteurs vont se soumettre au rythme de la musique étrangère, celle de Franck Dumas, et Corentin Martins. Il y a bien sûr le Belge Sven Vandenbroeck (CR Belouizdad) et le Tunisien Mourad El-Okbi (USM Khenchela). On ne sait, pour ainsi dire, quasiment rien de ce que nous resserve cette nouvelle saison.
Un pont entre l'amateurisme et le professionnalisme?
Ce qui est urgent à construire est incontestablement ce pont entre l'amateurisme et le professionnalisme. Tous estiment que c'est le moment, entre autres, de l'entrée dans un nouvel univers, celui de l'acquisition des codes de l'excellence et de la constitution d'un corps entièrement tourné vers le professionnalisme. Les autres dossiers des clubs qui fument risquent de perturber la saison ils devront être examinés, comme le souhaitent de nombreux dirigeants de clubs concernés du fait des crises financières qui menacent leur avancée. La LFP est attendue, une fois de plus pour des assurances. H. Hichem
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