Algérie

Le cancer, grâce des uns et disgrâce des autres



Le cancer, grâce des uns et disgrâce des autres
Peut-on mourir la paix dans l'âme quand le destin en a décidé qu'on soit malade et par malheur d'un cancer en Algérie ' Décidemment non, surtout qu'on on est de la seconde et dernière classe de la société, et que nos fébriles moyens ne nous permettent pas de dénicher une prise en charge dans un hôpital ou une clinique privée dans un pays d'outre-mer. Car dans notre pays, la prise en charge de cette maladie relève du parcours du combattant. Se soigner dignement au bled, ça relève de l'utopie, c'est comme si on demandait la lune. Dans un pays où les lois sublimes de la déontologie médicales ont été bafouées, le malade cancéreux ne doit pas trop espérer, car il doit assumer son sort et prier Dieu pour que la fin soit précoce. Le nombre de malades ne cesse d'augmenter dans notre pays avec le changement des habitudes alimentaires, la sédentarité, le tabac, l'alcool etc.. Selon les statistiques révélées par les spécialistes, chaque année il est enregistré plus de 44000 nouveaux cas, ceci accentuera davantage les problèmes de prise en charge des malades qui ne savent à quel saint se vouer pour une meilleure prise en charge, sachant pertinemment que la médecine dans notre pays à l'orée du 21° siècle ne cesse de traverser des moments difficiles suite aux laxisme et au laissé aller des responsables du secteur. Les centres de radiothérapie se trouvent dans un état lamentable, alors que le problème de la maintenance évoqué depuis des années n'a jamais été solutionné. A cela s'ajoute la pénurie de médicaments et de réactifs pour le traitement des cancers se fait sentir depuis des lustres, malgré le cri de détresse des associations qui ne cessent de lancer des appels de secours. Le secteur ne cesse de connaitre depuis plus de 20 ans les ruptures de médicaments et de réactifs, malgré que l'état injecté des sommes colossales. Aujourd'hui des milliers de patients se trouvent sans traitement. Fixez des rendez-vous aux malades allant de 6 à 12 mois, c'est de la fantaisie.


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