Algérie

Le cancer a tué 29 000 personnes en 2017, selon Dr Sellami



Le cancer a tué 29 000 patients à l'échelle nationale en 2017, nous a affirmé, hier mardi, Ali Sellami, oncologue au service d'oncologie de Jijel, ajoutant qu'à l'horizon 2025, l'Algérie enregistrera plus de 65 000 nouveaux cas.Le Dr Sellami a tiré la sonnette d'alarme en marge de la journée de sensibilisation à l'environnement et la santé organisée par le Laboratoire de toxicologie moléculaire de l'université Mohamed-Seddik-Benyahia de Jijel en coordination avec l'Assemblée populaire de wilaya, la cité administrative concernant la prolifération de cette maladie.
Notre interlocuteur souligne, par ailleurs, que le service d'oncologie de Jijel, dont la création remonte à 2016, a assuré la prise en charge de 687 nouveaux patients durant l'année écoulée, ajoutant que plus de 900 malades ont été traités durant l'année passée. Il a révélé également qu'en 2017, le cancer de la prostate vient en première position à l'échelle de wilaya , suivi par celui des poumons alors que le cancer du sein vient en pole position chez les femmes.
S'agissant du cancer de la prostate qui prend de plus en plus d'ampleur, le docteur Sellami l'a attribué au facteur vieillesse.
Le Dr Sellami n'a pas manqué de mettre en avant les efforts consentis par les pouvoirs publics pour la prise en charge gratuite des patients, soulignant, au passage, que le coût d'une séance de chimiothérapie pour un cancer du côlon varie entre 15 et 20 millions de centimes tandis que celui des reins est de 50 millions de centimes entre séances et traitements complémentaires.
Il a indiqué que le service de Jijel est pourvu de trois oncologues, une pharmacologue, trois médecins généralistes et 11 paramédicaux. Il précisera, néanmoins, qu'il existe une forte pression sur le personnel en rappelant qu'un centre de radiothérapie demeure une urgence à plus d'un titre pour mettre un terme aux multiples déplacements des malades vers les wilayas limitrophes et l'interminable attente pour avoir «des rendez-vous qui constituent un vrai calvaire pour eux», conclut-il.
Bouhali Mohammed-Cherif

Coupures d'électricité, à Chekfa
Un calvaire qui perdure
Les coupures d'électricité constituent un vrai calvaire pour les habitants de la daïra de Chekfa et les communes limitrophes.
Des citoyens de cette commune nous ont exprimé leur désarroi. «Ces interruptions de l'énergie électrique sont devenues de plus en plus fréquentes depuis une dizaine de jours .Une situation qui pénalise lourdement les populations de ces régions», nous a confié Omar, un jeune vendeur dans une épicerie. «Nous souffrons le martyre à chaque intempérie».
Le directeur de la SDE de Jijel rassure pour sa part : «Le problème qui touche essentiellement les communes d'El Aouana et Ziama Mansouriah sera réglé prochainement.»
B. M. C.
Taher croule sous les ordures
La ville de Taher croule sous les ordures depuis plusieurs jours. Des ordures sont entassées dans des sacs éventrés dégageant des odeurs nauséabondes devant les blocs de certaines de cités et à proximité des établissements scolaires.
Un terrain fertile pour la propagation des maladies de tous genres. «Le ramassage des ordures constitue un vrai calvaire pour nous depuis plusieurs jours», nous confie un habitant de la cité Boucherka, mitoyenne au tribunal.
Il convient de souligner que le centre d'enfouissement technique situé dans localité de Demina, relevant de ladite commune, demeure toujours fermé depuis le 9 juin dernier suite à la protestation des habitants réclamant sa délocalisation.
Interrogé, le président de l'Assemblée populaire communale de Taher, Abdelwaheb Yahiaoui, nous a affirmé que «suite à la fermeture du CET de Taher, on n'a pas de décharge contrôlée où nous déposons les déchets de la commune. On avait provisoirement transporté les déchets au centre d'enfouissement technique de Beni-Ahmed mais depuis jeudi dernier, son responsable a exprimé un refus catégorique».
Le premier magistrat de la commune nous a souligné, par ailleurs, que le service de nettoiement ne dispose que d'un seul camion pour ramasser entre 90 et 120 tonnes de déchets chaque jour, «c'est très peu en termes de moyens logistiques», a-t-il précisé. Il a révélé que le centre d'enfouissement technique de Demina a bénéficié d'un projet d'extension des casiers et d'une station de traitement des liquides pour un montant de 8 milliards de centimes, mais les citoyens ont refusé l'accès à l'entreprise chargée de la réalisation de ces travaux.
Notre interlocuteur nous a révélé également que la fermeture de ce CET a lourdement pénalisé les citoyens de sept communes qui ne trouvent pas un endroit où jeter leurs déchets, avec tout ce que cela implique comme conséquences sur la santé des citoyens.
Une situation qui interpelle à plus d'un titre le nouveau chef de l'exécutif.
B. M. C.


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