Algérie

Le Canada fuit ses responsabilités



Plusieurs pays parmi les plus gros pollueurs refusent de coopérer pour diminuer les causes responsables de l'effet de serre, et préserver la biodiversité qui est notre patrimoine commun.
C'est dramatique, mais c'est ainsi que ce bas monde est fait. Ce qui est saisissant, c'est que la Terre n'a pas son pareil dans l'univers que nous connaissons, et cette vérité se confirme au fur et à mesure que les scientifiques avancent dans l'exploration de la Voie lactée, et bien au-delà de notre galaxie. Le Canada, à la surprise générale, vient d'annoncer ce lundi son retrait du Protocole de Kyoto, sur la réduction des gaz à effets de serre. Le Canada a justifié sa décision par l'affirmation que «Kyoto ne fonctionne pas» et par le fait que le Canada courait le risque de devoir verser des pénalités de plusieurs milliards de dollars s'il restait signataire du Protocole, précisant au passage que les deux plus importants pollueurs de la Terre que sont les Etats-Unis et la Chine n'étaient pas concernés par le protocole de Kyoto, et que cela ne pouvait pas fonctionner, sans la mise en place de contraintes juridiques pour tous les grands émetteurs. Le souci du ministre qui fait la sensation de la conférence serait «en tant que pays, de créer des emplois et d'avoir une croissance économique permettant d'avancer». Comble de l'ironie, M. Kent affirme que cette position du Canada recevait un soutien croissant, de l'Union européenne aux Etats-Unis, à l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Japon et la Russie, ainsi qu'aux pays moins développés et au groupe de 43 petits pays insulaires. Le retrait du Canada du protocole de Kyoto «va à l'encontre des efforts de la communauté internationale et est regrettable», a affirmé lors d'un point de presse le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Liu Weimin. Il devient ainsi le premier pays à s'être officiellement retiré de cet accord signé en 1997 et entré en vigueur en 2005. Aux termes du protocole, le Canada s'engageait à réduire en 2012 ses émissions de GES de 6% par rapport au niveau de 1990, mais ces émissions ont au contraire augmenté. Outre le Canada, le Japon et la Russie ont indiqué également qu'ils ne souhaitaient pas s'engager une nouvelle fois en vertu des termes de Kyoto, alors que les Etats-Unis n'ont jamais signé ce traité. La première phase d'engagement du protocole de Kyoto, qui impose aux pays industrialisés de réduire leurs émissions de CO2, expire à la fin de 2012. La morale de l'affaire est simple : «C'est chacun pour soi et Dieu pour tous».


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